Paroles de poilus - Lettres et carnets du front (1914-1918)

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Paroles de poilus - Lettres et carnets du front (1914-1918)

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<p>Première Guerre Mondiale &#8211; Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans et étaient palefreniers, boulangers, colporteurs, ouvriers ou bourgeois. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers. Voyageurs sans bagages, ils durent quitter leur femme et leurs enfants, revêtir l&#8217;uniforme mal coupé et chausser les godillots cloutés. Sur huit millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal. Plus de quatre millions subirent de graves blessures.</p>

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Première Guerre Mondiale – Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans et étaient palefreniers, boulangers, colporteurs, ouvriers ou bourgeois. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers. Voyageurs sans bagages, ils durent quitter leur femme et leurs enfants, revêtir l’uniforme mal coupé et chausser les godillots cloutés. Sur huit millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal. Plus de quatre millions subirent de graves blessures.

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<p>Première Guerre Mondiale &#8211; Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans et étaient palefreniers, boulangers, colporteurs, ouvriers ou bourgeois. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers. Voyageurs sans bagages, ils durent quitter leur femme et leurs enfants, revêtir l&#8217;uniforme mal coupé et chausser les godillots cloutés. Sur huit millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal. Plus de quatre millions subirent de graves blessures.</p>

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