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«Le jour où la Centrale d’Hornaing a fermé ses portes, nous avons fait une fête gigantesque. Les gars qui étaient licenciés se sont mis une charge à la bière et certains d’entre nous ont eu des rapports sexuels du tonnerre sur le tertre qui surplombe le terrain de football.Mémé sentait qu’ici, le cours sinueux des richesses s’infléchissait. De manière impressionnante, en un silence tectonique, un monde se déversait dans un autre. Ses amis se trouvaient au milieu du siphon. Lui, avec son bidon, en slip sur le bord de la piscine, avait les pieds dans l’eau.La douleur d’être pauvre était enivrante et le faisait frissonner. Il vidangea et tourna son rêve sept fois dans la tête. Baiser comme Brad Pitt et pêcher des poissons de dix mètres : cela lui irait bien.» Au village, les garçons se foutent royalement de l’actualité telle qu’elle s’énonce à l’échelon local ou national. Ils ne lisent pas le journal qui n’a rien à leur apprendre sur le monde et sur le pétrin dans lequel il les a mis. La vie est un théâtre autrement absorbant. ” Le village se trouve au nord de la France, l’actualité est celle d’une cité ouvrière sinistrée, gagnée par la paupérisation, et ces ” sauvageons ” ont quinze ans, de l’énergie à revendre, et des rêves. À la fois chronique sociale et roman d’apprentissage, Sauvageons est le portrait de cette jeunesse, un peu moins perdue que certains ne le croient. Un premier roman attachant, plein de vérité et d’humour. Le premier roman de Benjamin Berton ne serait qu’une classique et fort réussie éducation sentimentale si son héros, Mémé, adolescent de quinze ans, n’était le représentant d’une jeunesse pauvre d’aujourd’hui dont les espérances, l’initiation sexuelle et les rêves d’avenir n’étaient directement soumis aux inégalités brutales d’une société libérale. La psychologie des “potes”, la description des rencards avec les filles, le récit des matches de football, l’émouvante découverte de l’amour, l’échappée belle vers des sites prometteurs et l’apprentissage de la désillusion sont autant de prouesses. Remarquablement écrit, un beau roman, drôle, émouvant et vrai. Dans ce premier roman, Benjamin Berton explore la psychologie des jeunes du Nord – Pas-de-Calais, où il est né. Entre enfance et âge adulte, Jesse, alias Mémé, n’hésite pas à vendre son corps à une Belge qui pourrait être sa mère pour s’acheter des cigarettes. Mais il découvre aussi la pêche, les choix à faire, l’amour. À travers les aventures de ce héros et celles de ses copains, le romancier représente l’influence de l’économie de marché sur la vie d’une génération, ses aspirations, sa sexualité. Ce beau roman d’initiation, cru et impitoyable, sait surtout éviter le cynisme ambiant et rendre à la jeunesse l’espoir qui lui revient.
Description
<p>«Le jour où la Centrale d’Hornaing a fermé ses portes, nous avons fait une fête gigantesque. Les gars qui étaient licenciés se sont mis une charge à la bière et certains d’entre nous ont eu des rapports sexuels du tonnerre sur le tertre qui surplombe le terrain de football.Mémé sentait qu’ici, le cours sinueux des richesses s’infléchissait. De manière impressionnante, en un silence tectonique, un monde se déversait dans un autre. Ses amis se trouvaient au milieu du siphon. Lui, avec son bidon, en slip sur le bord de la piscine, avait les pieds dans l’eau.La douleur d’être pauvre était enivrante et le faisait frissonner. Il vidangea et tourna son rêve sept fois dans la tête. Baiser comme Brad Pitt et pêcher des poissons de dix mètres : cela lui irait bien.» Au village, les garçons se foutent royalement de l’actualité telle qu’elle s’énonce à l’échelon local ou national. Ils ne lisent pas le journal qui n’a rien à leur apprendre sur le monde et sur le pétrin dans lequel il les a mis. La vie est un théâtre autrement absorbant. ” Le village se trouve au nord de la France, l’actualité est celle d’une cité ouvrière sinistrée, gagnée par la paupérisation, et ces ” sauvageons ” ont quinze ans, de l’énergie à revendre, et des rêves. À la fois chronique sociale et roman d’apprentissage, Sauvageons est le portrait de cette jeunesse, un peu moins perdue que certains ne le croient. Un premier roman attachant, plein de vérité et d’humour. Le premier roman de Benjamin Berton ne serait qu’une classique et fort réussie éducation sentimentale si son héros, Mémé, adolescent de quinze ans, n’était le représentant d’une jeunesse pauvre d’aujourd’hui dont les espérances, l’initiation sexuelle et les rêves d’avenir n’étaient directement soumis aux inégalités brutales d’une société libérale. La psychologie des “potes”, la description des rencards avec les filles, le récit des matches de football, l’émouvante découverte de l’amour, l’échappée belle vers des sites prometteurs et l’apprentissage de la désillusion sont autant de prouesses. Remarquablement écrit, un beau roman, drôle, émouvant et vrai. Dans ce premier roman, Benjamin Berton explore la psychologie des jeunes du Nord – Pas-de-Calais, où il est né. Entre enfance et âge adulte, Jesse, alias Mémé, n’hésite pas à vendre son corps à une Belge qui pourrait être sa mère pour s’acheter des cigarettes. Mais il découvre aussi la pêche, les choix à faire, l’amour. À travers les aventures de ce héros et celles de ses copains, le romancier représente l’influence de l’économie de marché sur la vie d’une génération, ses aspirations, sa sexualité. Ce beau roman d’initiation, cru et impitoyable, sait surtout éviter le cynisme ambiant et rendre à la jeunesse l’espoir qui lui revient.</p>
Auteur
Benjamin BertonReliure
- Broché
SBN 13
9782070316489ISBN 10
2070316483Nombre de pages
272Largeur
1.7Longueur
10.8Épaisseur
17.81Méthode de livraison

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