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“Il ne reste que Seigneur… Du fond de la salle il a largement eu le temps de voir venir le camion… Il s’est rappelé Paula, son casque de cheveux blonds, les veines bleues sur son corps, la lumière du soleil jouant dans le buisson lumineux de son ventre. Le temps s’est arrêté, les distances se sont allongées entre lui et la chose comme si elle ne devait jamais l’atteindre. Il n’a pas bougé, ses derniers mots ont été : “Encore un accident de voiture”, puis le pare-chocs à moitié arraché l’a ouvert de bas en haut, laissant la tête et le morceau droit collés contre le capot, tandis que la moitié gauche disparaissait sous les roues. Continuant sa route, le camion percute le mur de plein fouet, passe de l’autre côté de la cloison préfabriquée sans même que son museau s’écrase ; il s’en faut de peu que Paul ne soit épargné, de peu que l’os de son crâne n’évite le pare-brise qui explose en mille gouttes de cristal… Sous le choc, il ne sent presque rien, son corps tressaute avec le camion, il passe de l’autre côté du miroir, et débouche dans la rue adjacente. Le camion continue de rouler… Peut-être se dirige-t-il tout seul, peut-être Paul a-t-il encore quelques forces, peut-être sont-ils attachés l’un à l’autre. Lorsqu’ils s’immobilisent, ils sont dans le jardin de la Maison qui pleure.” (Extrait) Au début des années 1980, un infirme sème la mort au volant d’une voiture volée… Un inédit d’une rare noirceur sur le sentiment fraternel, la mémoire et le refus du monde adulte.
Description
<p>“Il ne reste que Seigneur… Du fond de la salle il a largement eu le temps de voir venir le camion… Il s’est rappelé Paula, son casque de cheveux blonds, les veines bleues sur son corps, la lumière du soleil jouant dans le buisson lumineux de son ventre. Le temps s’est arrêté, les distances se sont allongées entre lui et la chose comme si elle ne devait jamais l’atteindre. Il n’a pas bougé, ses derniers mots ont été : “Encore un accident de voiture”, puis le pare-chocs à moitié arraché l’a ouvert de bas en haut, laissant la tête et le morceau droit collés contre le capot, tandis que la moitié gauche disparaissait sous les roues. Continuant sa route, le camion percute le mur de plein fouet, passe de l’autre côté de la cloison préfabriquée sans même que son museau s’écrase ; il s’en faut de peu que Paul ne soit épargné, de peu que l’os de son crâne n’évite le pare-brise qui explose en mille gouttes de cristal… Sous le choc, il ne sent presque rien, son corps tressaute avec le camion, il passe de l’autre côté du miroir, et débouche dans la rue adjacente. Le camion continue de rouler… Peut-être se dirige-t-il tout seul, peut-être Paul a-t-il encore quelques forces, peut-être sont-ils attachés l’un à l’autre. Lorsqu’ils s’immobilisent, ils sont dans le jardin de la Maison qui pleure.” (Extrait) Au début des années 1980, un infirme sème la mort au volant d’une voiture volée… Un inédit d’une rare noirceur sur le sentiment fraternel, la mémoire et le refus du monde adulte.</p>
Auteur
DagoryReliure
- Broché
SBN 13
9782742712663ISBN 10
2742712666Nombre de pages
208Largeur
1.3Longueur
11Épaisseur
17.6Méthode de livraison

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