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Une arrière-petite-fille de la Reine Victoria est confiée en 1900, en pleine nuit, à une famille juive d’Europe centrale. Ce fait reconnu et bien d’autres inspirent ce roman historique qui se déroule au coeur des événements de la première moitié du vingtième siècle. À onze ans, Valérie Fink apprend accidentellement qu’elle est une enfant abandonnée. En 1931, elle reçoit une lettre du duc d’Augustenburg, petit-fils de Victoria : «Tu es mon enfant; surtout ne cherche pas à savoir qui est ta mère; tu devais disparaître !». Le duc meurt dix jours plus tard, mais ses aveux permettent à Valérie de retrouver son identité véritable. Pourtant, en dépit de nombreuses enquêtes, jamais elle ne saura avec certitude qui est sa mère ni quel scandale on a voulu éviter en la cachant. Mariée, en 1939, à un prince allemand, l’héroïne découvre la froideur et le cynisme du milieu dont elle est issue. Elle passe la guerre dans le Reich nazi, déchirée entre son obsession de tenir le rang qu’elle vient de retrouver et son souci de sauver sa famille adoptive juive. Plusieurs histoires s’entrecroisent, dont celle d’une merveilleuse amitié et d’un amour impossible avec, comme arrière plan, les grands bouleversements de l’Europe. Pour tous les passionnés de drames psychologiques, d’amours romanesques et de secrets royaux Michel Didisheim a occupé de hautes fonctions dans l’entourage immédiat d’une famille régnante. Il fait pénétrer le lecteur dans le monde clos de la haute aristocratie européenne. Sous le pseudonyme de Thomas Vaclaren, il est coauteur, avec José-Alain Fralon, des Rois ne meurent jamais, ou l’aventure des familles princières en Europe, Fayard, 2006. Judith Fink a peur. Peur de l’obscurité dans laquelle est plongé le bois, peur du vent dans la ramure des arbres, peur des rôdeurs, peur de tout ! Tantôt c’est une chouette qui hulule, tantôt une chauve-souris qui la frôle. Partout craquent des branches. Il est près de minuit et le froid l’envahit. «Et s’il y avait des loups, murmure-t-elle à l’oreille de son mari, ou des ours ? – Même poussés par la faim, les loups ne s’aventurent que là où il y a des troupeaux, ma chérie. Les ours aussi. – Et s’ils sentaient notre cheval ?» Samuel Fink ne sait que répondre. Pourquoi fallait-il que la «livraison» ait lieu dans cette sinistre forêt ? Et pourquoi ce luxe de précautions ? Il y a deux heures qu’ils attendent, blottis l’un contre l’autre, tant pour combattre la fraîcheur de la nuit que pour exorciser l’anxiété qui les gagne. Seul János Kálmánn, l’employé de la Creditbank qui a servi d’intermédiaire, sait dans le détail comment se passera la remise du précieux paquet. Cet après-midi, après bien des difficultés, il a réussi à dégoter une voiture de louage sans cocher. «Il est capital pour assurer le secret que le contact ait lieu dans un endroit isolé et en l’absence de tout témoin», a-t-il martelé. À trois, ils ont quitté le bourg à la tombée de la nuit. Ils ont contourné la nouvelle gare et franchi la voie ferrée qui mène de Prague à Kassa. Puis ils ont roulé vers un bois éloigné de deux kilomètres environ, situé sur les contreforts des Petites Tatras. Là, au croisement de deux chemins, ils se sont arrêtés. Depuis lors, ils sont aux aguets.
Description
<p>Une arrière-petite-fille de la Reine Victoria est confiée en 1900, en pleine nuit, à une famille juive d’Europe centrale. Ce fait reconnu et bien d’autres inspirent ce roman historique qui se déroule au coeur des événements de la première moitié du vingtième siècle. À onze ans, Valérie Fink apprend accidentellement qu’elle est une enfant abandonnée. En 1931, elle reçoit une lettre du duc d’Augustenburg, petit-fils de Victoria : «Tu es mon enfant; surtout ne cherche pas à savoir qui est ta mère; tu devais disparaître !». Le duc meurt dix jours plus tard, mais ses aveux permettent à Valérie de retrouver son identité véritable. Pourtant, en dépit de nombreuses enquêtes, jamais elle ne saura avec certitude qui est sa mère ni quel scandale on a voulu éviter en la cachant. Mariée, en 1939, à un prince allemand, l’héroïne découvre la froideur et le cynisme du milieu dont elle est issue. Elle passe la guerre dans le Reich nazi, déchirée entre son obsession de tenir le rang qu’elle vient de retrouver et son souci de sauver sa famille adoptive juive. Plusieurs histoires s’entrecroisent, dont celle d’une merveilleuse amitié et d’un amour impossible avec, comme arrière plan, les grands bouleversements de l’Europe. Pour tous les passionnés de drames psychologiques, d’amours romanesques et de secrets royaux Michel Didisheim a occupé de hautes fonctions dans l’entourage immédiat d’une famille régnante. Il fait pénétrer le lecteur dans le monde clos de la haute aristocratie européenne. Sous le pseudonyme de Thomas Vaclaren, il est coauteur, avec José-Alain Fralon, des Rois ne meurent jamais, ou l’aventure des familles princières en Europe, Fayard, 2006. Judith Fink a peur. Peur de l’obscurité dans laquelle est plongé le bois, peur du vent dans la ramure des arbres, peur des rôdeurs, peur de tout ! Tantôt c’est une chouette qui hulule, tantôt une chauve-souris qui la frôle. Partout craquent des branches. Il est près de minuit et le froid l’envahit. «Et s’il y avait des loups, murmure-t-elle à l’oreille de son mari, ou des ours ? – Même poussés par la faim, les loups ne s’aventurent que là où il y a des troupeaux, ma chérie. Les ours aussi. – Et s’ils sentaient notre cheval ?» Samuel Fink ne sait que répondre. Pourquoi fallait-il que la «livraison» ait lieu dans cette sinistre forêt ? Et pourquoi ce luxe de précautions ? Il y a deux heures qu’ils attendent, blottis l’un contre l’autre, tant pour combattre la fraîcheur de la nuit que pour exorciser l’anxiété qui les gagne. Seul János Kálmánn, l’employé de la Creditbank qui a servi d’intermédiaire, sait dans le détail comment se passera la remise du précieux paquet. Cet après-midi, après bien des difficultés, il a réussi à dégoter une voiture de louage sans cocher. «Il est capital pour assurer le secret que le contact ait lieu dans un endroit isolé et en l’absence de tout témoin», a-t-il martelé. À trois, ils ont quitté le bourg à la tombée de la nuit. Ils ont contourné la nouvelle gare et franchi la voie ferrée qui mène de Prague à Kassa. Puis ils ont roulé vers un bois éloigné de deux kilomètres environ, situé sur les contreforts des Petites Tatras. Là, au croisement de deux chemins, ils se sont arrêtés. Depuis lors, ils sont aux aguets.</p>
Auteur
Michel DidisheimReliure
- Broché
SBN 13
9782753803367ISBN 10
2753803366Nombre de pages
617Largeur
3.1Longueur
15.01Épaisseur
24Méthode de livraison

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