<p>Dans les motels qui bordent la B.R. 40, la route fédérale sud qui, de Brasilia, file sur Belo Horizonte à travers le Planalto, on rencontre des filles au teint cuivré qui soulagent le client de l&#8217;électricité qui lui agace la peau. Il y a ceux qui les traitent en êtres humains et les brutes qui jouissent de leur souffrance, leur infligeant un véritable calvaire. Appelé suite à la découverte d&#8217;une fille tristement amochée, Zé Costa, ancien gosse des rues fraîchement issu de l&#8217;école de police de Sao Paulo, est convaincu qu&#8217;il a affaire à une mise en scène passablement bâclée. L&#8217;enquête est compliquée, d&#8217;autant que les meurtres se succèdent. Pas question pour lui de s&#8217;abriter derrière le refus de sa hiérarchie, prévisible, de pousser l&#8217;enquête plus avant. Premier volet de la trilogie Le Sang du Capricorne, Zé a hissé Bernard Mathieu au rang des plus grands écrivains français de roman noir. Vous ne connaissez pas Carmelita da Cruz et jamais vous ne la rencontrerez : elle, ou même quelqu&#8217;un qui lui ressemble, à moins&#8230; &#8230; A moins qu&#8217;un soir où vos vêtements collent à vos épaules, où les éclairs de foudre embrasent vos nerfs, un soir, enfin, où les hommes regardent les femmes à la pointe des seins, vous ne décidiez d&#8217;entrer dans l&#8217;un de ces motels bordant la route fédérale 60 qui coupe le Planalto brésilien&#8230; Zé, jeune flic issu de la misère de São Paulo, a franchi l&#8217;une de ces portes fatales. Il y a rencontré le Mal, la corruption des âmes, la passion, la beauté et&#8230; deux femmes, l&#8217;une blanche, l&#8217;autre noire. Zé, jeune flic issu de la misère de São Paulo, rencontre le Mal, la corruption des âmes, la passion, la beauté et&#8230; deux femmes, l&#8217;une blanche, l&#8217;autre noire.</p>