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En l’espace de trois romans et d’un essai, Jean-Michel Truong est parvenu à se poser en maître incontesté ès pires cauchemars de l’humanité. Qu’il interroge, loin devant la meute, la question du clonage (Reproduction interdite), qu’il s’inquiète du devenir de la conscience humaine face à l’expansion croissante des agents logiciels (Le Successeur de pierre), le romancier incarne à lui seul le dernier soubresaut de l’esprit critique avant la catastrophe finale. Difficile pourtant d’asseoir sa renommée éditoriale auprès du grand public en criant à chaque fois au loup, filon ante ou post-apocalyptique dont on peut penser à bon droit qu’il finira, à force de sollicitations littéraires, par s’éteindre. Ce serait sans compter avec le talent et l’imagination d’un auteur qui ne recule devant aucun abîme, toujours prêt à affronter le pire afin de nous secouer. Et quoi de mieux qu’un train pour tirer le signal d’alarme ? Un TGV à peine futuriste qui traverse l’Europe à l’aube des années 2000 pour emmener en Chine, dans une ville utopique, Clifford Estates, où ils vont vivre leurs derniers instants, une cohorte de vieillards dont les enfants ne peuvent plus assumer la prise en charge financière. C’est que les temps sont durs pour tout le monde, a fortiori pour une Union européenne qui sort exsangue de répétitives crises, à la fois économique et démographique. Malgré le miroir aux alouettes de l’Eternity Rush, start-up prétendant palier dégénérescence et vieillissement qui a précipité le crash boursier de la net-économie (on retrouve au passage certaines des audacieuses thèses de Totalement inhumaine), les papyboomers de la “Bubble-Generation” ne peuvent plus trouver leur salut que dans l’exil. Témoin privilégié de ce voyage hors du commun vers un paradis dont on pressent d’emblée qu’il constitue surtout une antichambre de l’enfer, le docteur Jonathan Bronstein est la taupe du lecteur – qu’il renseigne et manipule, of course. Avec ce thriller corrosif et décapant, Jean-Michel Truong pousse à son extrémité logique le délire de la rationalité et de la productivité étendues au domaine même de la vie, et nous livre, en nous présentant les circonvolutions politiques d’une Chine qu’il connaît par cur, le chant du cygne d’une génération excédentaire désavouée par les statistiques et les courbes de croissance. Un roman qui surprend moins (que les précédents) par sa chute mais qui joue avec une habileté consommée de la confusion entre subjectivité et objectivité pour, toute “tradition chrétienne et humaniste de l´Europe” abolie, nous mettre au pied du mur de nos hantises ataviques. –Frédéric Grolleau Que faire d’une population vieillissante, perdue pour la consommation comme pour la production ? Que faire des trop nombreux papy-boomers, victimes du krach boursier du Mardi Noir, incapables de reconstituer leur épargne personnelle et se retrouvant brusquement à la charge d’enfants désireux de se voir ôter une telle source d’ennuis ? Devant le péril que représentaient ces hordes de sexagénaires désespérés, l’Union s’était décidée à agir et avait promulgué une loi dite « de délocalisation du troisième âge ». Direction la Chine, via le réseau transeuropéen à grande vitesse. Mais si tout semble avoir été organisé pour le mieux, un train peut en cacher un autre et le roman de Jean-Michel Truong se métamorphose petit à petit en un véritable cri d’alarme sur l’inhumanité toujours plus menaçante du monde. « Les hommes, c’était bien connu, avaient la mémoire courte, et plus encore ceux de cette génération, génération temps réel, submergée par des flots d’indices dont elle ne percevait pas le sens, génération gigabits, assise sur des montagnes d’informations dont elle avait perdu la signification, génération DVD, qui numérisait sans mémoriser, stockait sans comprendre, accumulait sans apprendre, génération Alzheimer, incapable de reconnaître un piège déjà rencontré, un calvaire déjà gravi, une tragédie déjà vue, à jamais condamnée à bisser ses plus mauvaises pièces. » Un roman machiavélique, au suspense haletant, qui s’inscrit dans la tradition des plus grandes fictions d’anticipation. Eternity express. Quand ce train arrivera à destination, vous saurez ce que vaut vraiment votre vie Un roman exceptionnel et terrifiant aux frontières de la science-fiction et de la philosophie. Un suspense machiavélique en forme de cri d’alarme où l’auteur de Reproduction interdite explore une fois encore le pire des mondes : celui que nous sommes en train de créer.
Description
<p>En l’espace de trois romans et d’un essai, Jean-Michel Truong est parvenu à se poser en maître incontesté ès pires cauchemars de l’humanité. Qu’il interroge, loin devant la meute, la question du clonage (Reproduction interdite), qu’il s’inquiète du devenir de la conscience humaine face à l’expansion croissante des agents logiciels (Le Successeur de pierre), le romancier incarne à lui seul le dernier soubresaut de l’esprit critique avant la catastrophe finale. Difficile pourtant d’asseoir sa renommée éditoriale auprès du grand public en criant à chaque fois au loup, filon ante ou post-apocalyptique dont on peut penser à bon droit qu’il finira, à force de sollicitations littéraires, par s’éteindre. Ce serait sans compter avec le talent et l’imagination d’un auteur qui ne recule devant aucun abîme, toujours prêt à affronter le pire afin de nous secouer. Et quoi de mieux qu’un train pour tirer le signal d’alarme ? Un TGV à peine futuriste qui traverse l’Europe à l’aube des années 2000 pour emmener en Chine, dans une ville utopique, Clifford Estates, où ils vont vivre leurs derniers instants, une cohorte de vieillards dont les enfants ne peuvent plus assumer la prise en charge financière. C’est que les temps sont durs pour tout le monde, a fortiori pour une Union européenne qui sort exsangue de répétitives crises, à la fois économique et démographique. Malgré le miroir aux alouettes de l’Eternity Rush, start-up prétendant palier dégénérescence et vieillissement qui a précipité le crash boursier de la net-économie (on retrouve au passage certaines des audacieuses thèses de Totalement inhumaine), les papyboomers de la “Bubble-Generation” ne peuvent plus trouver leur salut que dans l’exil. Témoin privilégié de ce voyage hors du commun vers un paradis dont on pressent d’emblée qu’il constitue surtout une antichambre de l’enfer, le docteur Jonathan Bronstein est la taupe du lecteur – qu’il renseigne et manipule, of course. Avec ce thriller corrosif et décapant, Jean-Michel Truong pousse à son extrémité logique le délire de la rationalité et de la productivité étendues au domaine même de la vie, et nous livre, en nous présentant les circonvolutions politiques d’une Chine qu’il connaît par cur, le chant du cygne d’une génération excédentaire désavouée par les statistiques et les courbes de croissance. Un roman qui surprend moins (que les précédents) par sa chute mais qui joue avec une habileté consommée de la confusion entre subjectivité et objectivité pour, toute “tradition chrétienne et humaniste de l´Europe” abolie, nous mettre au pied du mur de nos hantises ataviques. –Frédéric Grolleau Que faire d’une population vieillissante, perdue pour la consommation comme pour la production ? Que faire des trop nombreux papy-boomers, victimes du krach boursier du Mardi Noir, incapables de reconstituer leur épargne personnelle et se retrouvant brusquement à la charge d’enfants désireux de se voir ôter une telle source d’ennuis ? Devant le péril que représentaient ces hordes de sexagénaires désespérés, l’Union s’était décidée à agir et avait promulgué une loi dite « de délocalisation du troisième âge ». Direction la Chine, via le réseau transeuropéen à grande vitesse. Mais si tout semble avoir été organisé pour le mieux, un train peut en cacher un autre et le roman de Jean-Michel Truong se métamorphose petit à petit en un véritable cri d’alarme sur l’inhumanité toujours plus menaçante du monde. « Les hommes, c’était bien connu, avaient la mémoire courte, et plus encore ceux de cette génération, génération temps réel, submergée par des flots d’indices dont elle ne percevait pas le sens, génération gigabits, assise sur des montagnes d’informations dont elle avait perdu la signification, génération DVD, qui numérisait sans mémoriser, stockait sans comprendre, accumulait sans apprendre, génération Alzheimer, incapable de reconnaître un piège déjà rencontré, un calvaire déjà gravi, une tragédie déjà vue, à jamais condamnée à bisser ses plus mauvaises pièces. » Un roman machiavélique, au suspense haletant, qui s’inscrit dans la tradition des plus grandes fictions d’anticipation. Eternity express. Quand ce train arrivera à destination, vous saurez ce que vaut vraiment votre vie Un roman exceptionnel et terrifiant aux frontières de la science-fiction et de la philosophie. Un suspense machiavélique en forme de cri d’alarme où l’auteur de Reproduction interdite explore une fois encore le pire des mondes : celui que nous sommes en train de créer.</p>
Auteur
Jean-Michel TruongReliure
- Broché
SBN 13
9782226136022ISBN 10
2226136029Nombre de pages
304Largeur
2.49Longueur
14.61Épaisseur
22.61Méthode de livraison

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