<p>Laurence Passmore est &#8220;so british&#8221;. Scénariste pour la BBC, il est atteint d&#8217;un élancement aigu au genou gauche et d&#8217;un mal-être chronique. &#8220;Je souffre d&#8217;accès de dépression, d&#8217;anxiété, de panique, de suées nocturnes, d&#8217;insomnies, mais je n&#8217;ai pas de cauchemars.&#8221; Ouf, nous voici soulagés ! Pour se sortir de ces ennuis, il essaie toutes les thérapies possibles, &#8220;sauf chimique&#8221; : kiné, thérapie comportementale cognitive, aromathérapie, acupuncture, et entre-temps, il trompe sa femme Sally avec Amy. Un régime aussi inefficace que les autres. Ce roman condense tout l&#8217;humour pointu, teinté de nostalgie, qui caractérise David Lodge. C&#8217;est drôle, indiscret, ironique. Pas une phrase n&#8217;échappe à ce traitement. Les mots fusent, naturels, descriptifs, justes, donnant au quotidien ce grain de folie qui le rend supportable. Lawrence Passmore a mal au genou. Mais son problème est beaucoup plus vaste. Il se livre en vain à toutes les thérapies possibles. Plus il se sent malheureux, plus les difficultés conjugales et professionnelles semblent s&#8217;accumuler. Ses tentatives d&#8217;aventures sexuelles sont loin de lui apporter la compensation souhaitée. Jusqu&#8217;à la trouvaille finale&#8230; David Lodge nous fait ressentir avec une drôlerie inimitable l&#8217;accablement croissant de son narrateur. Au passage, il dresse un portrait caustique du monde de la télévision&#8230; et des thérapeutes. C&#8217;est une vérité profonde de notre univers quotidien qui passe à travers le divertissement</p>