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” – C’est bien vous le photographe ? Le sentiment de malaise se fit plus intense. Cet individu avait dit ” photographe “, et non ” peintre “. Il se référait à une vie antérieure, et cela ne pouvait que déplaire à Faulques. Surtout dans la bouche d’un inconnu. Cette autre vie n’avait rien à voir avec le lieu ni avec le moment présents. En tout cas officiellement. ” Retiré dans une ancienne tour sur les bords de la Méditerranée, l’ancien photographe de guerre compose une fresque représentant le paysage intemporel d’une bataille. Son défi ? Un panorama mural qui déploierait les règles implacables qui sous-tendent la guerre comprise comme simple miroir de la vie. Une fois qu’il l’aura achevé, le peintre envisage de quitter les lieux et de les laisser poursuivre leur destin. C’est alors que Ivo Markovic, un Croate photographié au moment de la guerre de Bosnie, fait irruption dans son existence avec l’intention de le tuer. Mais pour ce faire, Markovic entend mieux connaître sa victime. ” Depuis des années, j’étudie votre oeuvre, monsieur. Vos photographies. Je les connais si bien que j’ai parfois l’impression d’être parvenu à vous connaître aussi. C’est pour ça que je sais que vous ne fuirez pas, et que vous ne tenterez rien pour le moment. Vous resterez ici le temps que nous discutions. Un jour, plusieurs…. Je ne sais pas encore. Il y a des réponses dont vous avez autant besoin que moi. ” Le passé remonte brutalement à la surface. Entre le peintre des batailles et l’ancien soldat s’engage une relation des plus singulières… Arturo Pérez-Reverte signe ici son meilleur roman. Dans une ancienne tour sur les bords de la Méditerranée, où il vit retiré du monde, Faulques, un ancien photographe de guerre, compose une grande fresque circulaire et tente de restituer ce que ni son œil ni son appareil n’ont jamais pu saisir : le paysage intemporel d’une bataille. Au bout de ses pinceaux l’accompagne l’ombre d’une femme morte dix ans auparavant. Jusqu’au jour où surgit Ivo Markovic, un Croate qui a survécu à la guerre en Bosnie et dont la photo prise par Faulques a fait le tour du monde. Markovic est venu exiger le paiement d’une dette mortelle. Entre ces deux personnages, l’un témoin, l’autre victime de l’horreur humaine, se noue alors un drame qui pose la question essentielle de la responsabilité. Quelle part ont-ils prise à l’engrenage infernal du désordre du monde ? Ne sont-ils que les jouets d’un chaos obéissant non pas au caprice des dieux, mais à une implacable géométrie à laquelle il serait vain de vouloir se soustraire et que la science et l’art peuvent, peut-être, permettre de comprendre ? Jusqu’à quel point l’amour et la lucidité peuvent-ils aider à assumer le fait que nul n’est innocent ? Arturo Pérez-Reverte nous livre ici son roman le plus intense et le plus dérangeant, et sans doute la clé de toute son œuvre. Traduit de l’espagnol par François Maspero Arturo Pérez-Reverte est né à Carthagène, en Espagne, en 1951. Membre de la Real Academia Espanola de las Letras, il a été grand reporter et correspondant de guerre pendant vingt et un ans. Ses romans sont des succès mondiaux, et plusieurs d’entre eux ont été portés à l’écran.
Description
<p>” – C’est bien vous le photographe ? Le sentiment de malaise se fit plus intense. Cet individu avait dit ” photographe “, et non ” peintre “. Il se référait à une vie antérieure, et cela ne pouvait que déplaire à Faulques. Surtout dans la bouche d’un inconnu. Cette autre vie n’avait rien à voir avec le lieu ni avec le moment présents. En tout cas officiellement. ” Retiré dans une ancienne tour sur les bords de la Méditerranée, l’ancien photographe de guerre compose une fresque représentant le paysage intemporel d’une bataille. Son défi ? Un panorama mural qui déploierait les règles implacables qui sous-tendent la guerre comprise comme simple miroir de la vie. Une fois qu’il l’aura achevé, le peintre envisage de quitter les lieux et de les laisser poursuivre leur destin. C’est alors que Ivo Markovic, un Croate photographié au moment de la guerre de Bosnie, fait irruption dans son existence avec l’intention de le tuer. Mais pour ce faire, Markovic entend mieux connaître sa victime. ” Depuis des années, j’étudie votre oeuvre, monsieur. Vos photographies. Je les connais si bien que j’ai parfois l’impression d’être parvenu à vous connaître aussi. C’est pour ça que je sais que vous ne fuirez pas, et que vous ne tenterez rien pour le moment. Vous resterez ici le temps que nous discutions. Un jour, plusieurs…. Je ne sais pas encore. Il y a des réponses dont vous avez autant besoin que moi. ” Le passé remonte brutalement à la surface. Entre le peintre des batailles et l’ancien soldat s’engage une relation des plus singulières… Arturo Pérez-Reverte signe ici son meilleur roman. Dans une ancienne tour sur les bords de la Méditerranée, où il vit retiré du monde, Faulques, un ancien photographe de guerre, compose une grande fresque circulaire et tente de restituer ce que ni son œil ni son appareil n’ont jamais pu saisir : le paysage intemporel d’une bataille. Au bout de ses pinceaux l’accompagne l’ombre d’une femme morte dix ans auparavant. Jusqu’au jour où surgit Ivo Markovic, un Croate qui a survécu à la guerre en Bosnie et dont la photo prise par Faulques a fait le tour du monde. Markovic est venu exiger le paiement d’une dette mortelle. Entre ces deux personnages, l’un témoin, l’autre victime de l’horreur humaine, se noue alors un drame qui pose la question essentielle de la responsabilité. Quelle part ont-ils prise à l’engrenage infernal du désordre du monde ? Ne sont-ils que les jouets d’un chaos obéissant non pas au caprice des dieux, mais à une implacable géométrie à laquelle il serait vain de vouloir se soustraire et que la science et l’art peuvent, peut-être, permettre de comprendre ? Jusqu’à quel point l’amour et la lucidité peuvent-ils aider à assumer le fait que nul n’est innocent ? Arturo Pérez-Reverte nous livre ici son roman le plus intense et le plus dérangeant, et sans doute la clé de toute son œuvre. Traduit de l’espagnol par François Maspero Arturo Pérez-Reverte est né à Carthagène, en Espagne, en 1951. Membre de la Real Academia Espanola de las Letras, il a été grand reporter et correspondant de guerre pendant vingt et un ans. Ses romans sont des succès mondiaux, et plusieurs d’entre eux ont été portés à l’écran.</p>
Auteur
Arturo Pérez-ReverteReliure
- Broché
SBN 13
9782020888073ISBN 10
2020888076Nombre de pages
288Largeur
2.31Longueur
14.81Épaisseur
22.1Méthode de livraison

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