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Christin est un authentique voyageur, comme on l’était avant l’invention du tourisme. Au début, il arpentait Paris au hasard des stations de métro. Puis il y a eu l’Amérique, l’Europe de l’Est, le Cap Nord, l’Equateur, avec un amour égal pour les grands espaces et le bitume. En 92, c’est le tour du monde – qu’il nous raconte dans ce livre, mélant réalité et fiction. Il sillonne le globe sur les traces du multimilliardaire Roscoe K. Stockman, personnage fictif inspiré de ces gourous capitalistes bien réels qui jouent entre deux avions le destin des peuples. Il rate tous ses rendez-vous avec RKS mais il raconte ce qu’il voit ou devine, dans une multitude d’émotions bariolées. Bombay, les bidonvilles et les corbeaux, les saris éclatants dans la queue d’un cinéma, les affiches pour des fax dans des rues sans électricité. La Havane (dont il tombe “raide amoureux”), les palais effondrés, les canalisations pétées, pas de pendules, plus de café. La hantise de bouffer du chien sans le savoir dans un boui-boui de Canton. Bangkok, Tokyo, Los Angeles, Miami, Leningrad. Les Rolls, le golf, des milliers de vélos, la mocheté, la pauvreté, les cabas rapiécés, l’attente aléatoire dans des dizaines d’aéroports. Et, planant au-dessus de tout ça, les dollars et l’odeur de la mort du communisme – une odeur persistante de gâchis et de chou plus ou moins pourri… Formidablement intelligent, drôle et sensible, le récit de Christin est animé par deux complices extrêmement talentueux : Philippe Aymond qui, en bande dessinée, suit à la trace l’introuvable RKS dans ses oeuvres. Et Cabanes qui, à partir de photos de repérage, traduit au pastel la beauté, la détresse, la lumière. Au total, le plaisir du vrai reportage, à l’abri des clichés du genre. Un livre qui rafraîchit considérablement l’idée même du journalisme. Il y a longtemps que je voyage. Depuis l’adolescence où j’ai commencé à sillonner Paris en tous sens. La jeunesse où j’ai arpenté l’ouest américain en compagnie de Jean-Claude Mézières. Ensuite, les reportages dans les pays de l’Est à l’époque où personne n’allait là-bas et qui ont nourri toute une partie de mon travail pour Enki Bilal. Les errances sur les cargos, dans les villes sud-américaines ou au Cap Nord pour écrire d’autres récits… A un moment s’est imposée à moi la nécessité de boucler ma boucle. Pour savoir jusqu’où pouvait me mener mon étrange besoin de mouvement, il me fallait faire le tour du monde. Ce désir, où se mêlait le goût de l’enquête, de la fiction, du rêve, de l’indignation, du danger parfois aussi, m’a mené en 1992 durant plusieurs mois de Bucarest à Léningrad et au-delà, via la Turquie, Bombay, le Bengla Desh, les frontières cambodgiennes, la Chine, Tokyo, les Etats-Unis que je connaissais bien, les Caraïbes que je ne connaissais pas, les bords de la Baltique que je redoutais… De mon périple, est sorti un album un peu étrange. Mais pas plus étrange que mon voyage et ce que j’y ai découvert : par exemple, que ce qui fait le plus, et le plus vite, le tour du monde, c’est l’ARGENT, et ceux qui le manipulent. Car par certains côtés, ” L’homme qui fait le tour du monde ” est deux. Moi. Et l’autre. Roscoe K. Stockman, l’insaisissable, le redoutable homme d’affaires multimilliardaire que j’ai pisté dans son incessant parcours du globe. Au lecteur de le découvrir à notre suite.
Description
<p>Christin est un authentique voyageur, comme on l’était avant l’invention du tourisme. Au début, il arpentait Paris au hasard des stations de métro. Puis il y a eu l’Amérique, l’Europe de l’Est, le Cap Nord, l’Equateur, avec un amour égal pour les grands espaces et le bitume. En 92, c’est le tour du monde – qu’il nous raconte dans ce livre, mélant réalité et fiction. Il sillonne le globe sur les traces du multimilliardaire Roscoe K. Stockman, personnage fictif inspiré de ces gourous capitalistes bien réels qui jouent entre deux avions le destin des peuples. Il rate tous ses rendez-vous avec RKS mais il raconte ce qu’il voit ou devine, dans une multitude d’émotions bariolées. Bombay, les bidonvilles et les corbeaux, les saris éclatants dans la queue d’un cinéma, les affiches pour des fax dans des rues sans électricité. La Havane (dont il tombe “raide amoureux”), les palais effondrés, les canalisations pétées, pas de pendules, plus de café. La hantise de bouffer du chien sans le savoir dans un boui-boui de Canton. Bangkok, Tokyo, Los Angeles, Miami, Leningrad. Les Rolls, le golf, des milliers de vélos, la mocheté, la pauvreté, les cabas rapiécés, l’attente aléatoire dans des dizaines d’aéroports. Et, planant au-dessus de tout ça, les dollars et l’odeur de la mort du communisme – une odeur persistante de gâchis et de chou plus ou moins pourri… Formidablement intelligent, drôle et sensible, le récit de Christin est animé par deux complices extrêmement talentueux : Philippe Aymond qui, en bande dessinée, suit à la trace l’introuvable RKS dans ses oeuvres. Et Cabanes qui, à partir de photos de repérage, traduit au pastel la beauté, la détresse, la lumière. Au total, le plaisir du vrai reportage, à l’abri des clichés du genre. Un livre qui rafraîchit considérablement l’idée même du journalisme. Il y a longtemps que je voyage. Depuis l’adolescence où j’ai commencé à sillonner Paris en tous sens. La jeunesse où j’ai arpenté l’ouest américain en compagnie de Jean-Claude Mézières. Ensuite, les reportages dans les pays de l’Est à l’époque où personne n’allait là-bas et qui ont nourri toute une partie de mon travail pour Enki Bilal. Les errances sur les cargos, dans les villes sud-américaines ou au Cap Nord pour écrire d’autres récits… A un moment s’est imposée à moi la nécessité de boucler ma boucle. Pour savoir jusqu’où pouvait me mener mon étrange besoin de mouvement, il me fallait faire le tour du monde. Ce désir, où se mêlait le goût de l’enquête, de la fiction, du rêve, de l’indignation, du danger parfois aussi, m’a mené en 1992 durant plusieurs mois de Bucarest à Léningrad et au-delà, via la Turquie, Bombay, le Bengla Desh, les frontières cambodgiennes, la Chine, Tokyo, les Etats-Unis que je connaissais bien, les Caraïbes que je ne connaissais pas, les bords de la Baltique que je redoutais… De mon périple, est sorti un album un peu étrange. Mais pas plus étrange que mon voyage et ce que j’y ai découvert : par exemple, que ce qui fait le plus, et le plus vite, le tour du monde, c’est l’ARGENT, et ceux qui le manipulent. Car par certains côtés, ” L’homme qui fait le tour du monde ” est deux. Moi. Et l’autre. Roscoe K. Stockman, l’insaisissable, le redoutable homme d’affaires multimilliardaire que j’ai pisté dans son incessant parcours du globe. Au lecteur de le découvrir à notre suite.</p>
Auteur
Pierre Christin,Max CabanesReliure
- Broché
SBN 13
9782205042016ISBN 10
2205042017Nombre de pages
84Largeur
1.6Longueur
24.51Épaisseur
32Méthode de livraison

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