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Comment elle, la mère dévouée, l’épouse aimante, pilier d’un couple admiré de tous, a-t-elle pu devenir cette impardonnable meurtrière ? Comment a-t-elle pu dissimuler sa grossesse aux yeux de tous, sans que personne ne s’en aperçoive jamais, durant neuf mois ? Quand la folie et le mensonge ont-ils commencé ? Au fil de son tumultueux monologue, c’est la tragédie d’un amour malsain, plus mortel que la gangrène, qui apparaît comme une effroyable vérité. Elle adresse sa longue confession à l’homme, son mari, le seul amour de sa vie. Elle n’est pas sûre qu’il lira sa lettre. Encore moins qu’il veuille tenter de comprendre. Et pourtant, sans se dérober, elle cherche en elle-même les origines de son crime. Elle remonte le temps pour trouver les prémisses de la folie, très loin, quand elle n’était qu’une petite fille – et déjà, un monstre en puissance. Pour son retour à la fiction, Mazarine Pingeot s’attaque avec audace à un sujet troublant. Pari risqué, pari réussi. Aujourd’hui jeune mère comblée, elle confirme un talent étonnant lui permettant de prêter sa voix à une infanticide. Explorant jusqu’au tréfonds les contradictions et les obsessions d’un personnage féminin aussi glacial que désespéré, Mazarine Pingeot écrit un texte bouleversant. Mazarine Pingeot n’a que tente-deux ans et a déjà publié quatre livres. Avec ce cinquième texte qui marque son grand retour à la fiction, nul doute que l’écrivain à l’hérédité la plus difficile à porter de France va encore faire parler d’elle. Il faut dire que le sujet dont elle s’empare brillamment ici fascine autant qu’il repousse : l’infanticide… A travers la voix tendre et monstrueuse d’une femme aujourd’hui en prison qui s’adresse à son mari en arpentant « le cimetière des poupées » qui l’a conduit à cacher sa grossesse et à tuer son enfant, c’est évidemment autant une ouvre de fiction que nous recevons que les échos brouillés d’un fait divers récent et glacial. Mais pour le moment, installons-nous dans la conscience tragique d’une femme inhumaine et bouleversante, d’une femme en quête de vérité, de sa vérité, loin de l’enfermement d’hier dans la solitude et le silence. Ecoutons-la parler de l’enfer. écoutons-la aussi parler de l’amour, d’un amour au visage exclusif, celui de son mari. Qu’est-ce qu’aimer ? Qu’est-ce que donner la vie ? Qu’est-ce que donner la mort ? Un livre de vertige, un abîme de mots, un terrible cimetière de poupées. “Au fond ça doit vous plaire de parler de moi. Qui ne cherche pas dans te journal les articles qui me sont consacrés, qui ne s’intéresse pas, qui ne s’interroge pas sur des causes, des raisons, ne cherche pas à comprendre, ne se sent pas écoeuré, dégoûté, mais renvoyé à soi, à sa noirceur, à ses possibles? Moi je les ai accomplis vos possibles, j’ai endossé les crimes de chacun, les velléités, les fantasmes, les désirs profonds inavoués, les refoulés, les lâchetés, les haines. Pour vous je suis passée à l’acte, je suis sortie du champ social, je suis devenue ta reine, la folle, ta sorcière, ces personnages qu’on peut montrer du doigt avant de rentrer chez soi soulagé. Aujourd’hui on me regarde, n’est-ce pas ? On me regarde quand je me suis retirée de la scène, lors même que je n’apparaîtrai plus. Tu ne peux plus détourner les yeux, tu ne peux plus faire semblant, aujourd’hui j’existe, mais hier?”
Description
<p>Comment elle, la mère dévouée, l’épouse aimante, pilier d’un couple admiré de tous, a-t-elle pu devenir cette impardonnable meurtrière ? Comment a-t-elle pu dissimuler sa grossesse aux yeux de tous, sans que personne ne s’en aperçoive jamais, durant neuf mois ? Quand la folie et le mensonge ont-ils commencé ? Au fil de son tumultueux monologue, c’est la tragédie d’un amour malsain, plus mortel que la gangrène, qui apparaît comme une effroyable vérité. Elle adresse sa longue confession à l’homme, son mari, le seul amour de sa vie. Elle n’est pas sûre qu’il lira sa lettre. Encore moins qu’il veuille tenter de comprendre. Et pourtant, sans se dérober, elle cherche en elle-même les origines de son crime. Elle remonte le temps pour trouver les prémisses de la folie, très loin, quand elle n’était qu’une petite fille – et déjà, un monstre en puissance. Pour son retour à la fiction, Mazarine Pingeot s’attaque avec audace à un sujet troublant. Pari risqué, pari réussi. Aujourd’hui jeune mère comblée, elle confirme un talent étonnant lui permettant de prêter sa voix à une infanticide. Explorant jusqu’au tréfonds les contradictions et les obsessions d’un personnage féminin aussi glacial que désespéré, Mazarine Pingeot écrit un texte bouleversant. Mazarine Pingeot n’a que tente-deux ans et a déjà publié quatre livres. Avec ce cinquième texte qui marque son grand retour à la fiction, nul doute que l’écrivain à l’hérédité la plus difficile à porter de France va encore faire parler d’elle. Il faut dire que le sujet dont elle s’empare brillamment ici fascine autant qu’il repousse : l’infanticide… A travers la voix tendre et monstrueuse d’une femme aujourd’hui en prison qui s’adresse à son mari en arpentant « le cimetière des poupées » qui l’a conduit à cacher sa grossesse et à tuer son enfant, c’est évidemment autant une ouvre de fiction que nous recevons que les échos brouillés d’un fait divers récent et glacial. Mais pour le moment, installons-nous dans la conscience tragique d’une femme inhumaine et bouleversante, d’une femme en quête de vérité, de sa vérité, loin de l’enfermement d’hier dans la solitude et le silence. Ecoutons-la parler de l’enfer. écoutons-la aussi parler de l’amour, d’un amour au visage exclusif, celui de son mari. Qu’est-ce qu’aimer ? Qu’est-ce que donner la vie ? Qu’est-ce que donner la mort ? Un livre de vertige, un abîme de mots, un terrible cimetière de poupées. “Au fond ça doit vous plaire de parler de moi. Qui ne cherche pas dans te journal les articles qui me sont consacrés, qui ne s’intéresse pas, qui ne s’interroge pas sur des causes, des raisons, ne cherche pas à comprendre, ne se sent pas écoeuré, dégoûté, mais renvoyé à soi, à sa noirceur, à ses possibles? Moi je les ai accomplis vos possibles, j’ai endossé les crimes de chacun, les velléités, les fantasmes, les désirs profonds inavoués, les refoulés, les lâchetés, les haines. Pour vous je suis passée à l’acte, je suis sortie du champ social, je suis devenue ta reine, la folle, ta sorcière, ces personnages qu’on peut montrer du doigt avant de rentrer chez soi soulagé. Aujourd’hui on me regarde, n’est-ce pas ? On me regarde quand je me suis retirée de la scène, lors même que je n’apparaîtrai plus. Tu ne peux plus détourner les yeux, tu ne peux plus faire semblant, aujourd’hui j’existe, mais hier?”</p>
Auteur
Mazarine PingeotReliure
- Broché
SBN 13
9782260017301ISBN 10
2260017304Nombre de pages
162Largeur
1.4Longueur
13.21Épaisseur
20.6Méthode de livraison

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