La religieuse de Madrigal

La religieuse de Madrigal

Référence: L83743

4,99 €
Livr'Ensemble Livr'Ensemble

La religieuse de Madrigal

+ En savoir plus

Caractéristiques techniques

Description

<p>Fille de prince, nièce de roi, petite-fille de l’empereur Charles V, Ana de Jésus franchit à l’âge de six ans la clôture de Notre-Dame-de-la-Grâce, apportant une dot de six cents écus d’or au couvent des carmélites réformées. Une décennie plus tard, à l’approche de sa prise de voile, Ana refuse de prononcer ses vœux. Elle proteste, argumente, plaide pour sa liberté bafouée avec une éloquence admirable et, courageuse dans ses opinions, va jusqu’à rédiger une lettre au Saint-Père dans laquelle elle invoque les droits inaliénables de sa personne. Aucune voix ne s’élèvera pour la défendre. On ne lui demande pas de faire semblant d’être ce qu’elle n’est pas ; on lui demande seulement de se soumettre à l’ordre social. L’histoire se passe au XVIe siècle, en Castille. Touché par cette femme enchaînée à la fatalité de son enfance, Michel del Castillo entreprend d’en raconter la vie en un style volontairement dépouillé. « Si elle ne constitue pas un mythe collectif de l’Espagne, l’histoire que je relate n’en possède pas moins un caractère symbolique puisqu’elle révèle, dans une société fondée sur les castes, la situation des oubliés de l’Histoire, notamment les femmes. En ce sens, sœur Ana de Jésus, l’une des deux filles de Don Juan d’Autriche, condamnée dès sa naissance à la réclusion dans un monastère, enfermée alors qu’elle n’avait pas sept ans derrière les murs d’un couvent, cette femme retranchée du monde des vivants et luttant pour recouvrer sa liberté montre, derrière les fastes et les pompes, l’obscur combat des consciences. » Avant même sa naissance, le destin d&#8217;Ana d&#8217;Autriche, fille de Don Juan, demi-frère de Philippe II, roi d&#8217;Espagne, est fixé: elle sera recluse dans un couvent. À l&#8217;âge de six ans, sa tutrice la conduit au monastère de Madrigal. Pourtant, à la veille de sa profession solennelle, Ana de jésus se révolte, refuse d&#8217;abdiquer sa liberté. Elle devra s&#8217;incliner, mais un homme qui dit s&#8217;appeler Gabriel de Espinosa arrive à Madrigal. On prétend qu&#8217;il s&#8217;agit de Don Sebastian, le roi disparu du Portugal. Une passion torrentueuse naît entre ces deux personnages égarés. Passion fatale, car Philippe II veille. ? ?On retrouve dans La Religieuse de Madrigal tous les thèmes chers à Michel del Castillo : l&#8217;enfance bafouée, les manipulations du pouvoir, la passion farouche de la liberté, la chimère et l&#8217;illusion de toute vie. ? Michel del Castillo est l’auteur de Mon frère l’Idiot (1995), Sortilège espagnol (1996), La Tunique d’infamie (1997), De père français (1998), Les Portes du sang (2003), Sortie des artistes, « De l’art à la culture, chronique d’une chute annoncée » (2004) et Le Dictionnaire amoureux de l’Espagne (2006).</p>

Auteur

Michel del Del Castillo

Reliure

  • Broché

SBN 13

9782213629612

ISBN 10

2213629617

Nombre de pages

336

Largeur

2.11

Longueur

13.49

Épaisseur

21.49

Click & collect

Découvrez les points de vente autour de vous

Paiement sécurisé

Vos données sont protégées

Flexibilité

Convenez des modalités de réception avec le vendeur

Assistance

Mise en contact direct avec nos vendeurs

À propos du vendeur

Vendu par
Livr'Ensemble
Rue du Grand Péril 108, 7090 Braine-le-Comte, Belgique

Fille de prince, nièce de roi, petite-fille de l’empereur Charles V, Ana de Jésus franchit à l’âge de six ans la clôture de Notre-Dame-de-la-Grâce, apportant une dot de six cents écus d’or au couvent des carmélites réformées. Une décennie plus tard, à l’approche de sa prise de voile, Ana refuse de prononcer ses vœux. Elle proteste, argumente, plaide pour sa liberté bafouée avec une éloquence admirable et, courageuse dans ses opinions, va jusqu’à rédiger une lettre au Saint-Père dans laquelle elle invoque les droits inaliénables de sa personne. Aucune voix ne s’élèvera pour la défendre. On ne lui demande pas de faire semblant d’être ce qu’elle n’est pas ; on lui demande seulement de se soumettre à l’ordre social. L’histoire se passe au XVIe siècle, en Castille. Touché par cette femme enchaînée à la fatalité de son enfance, Michel del Castillo entreprend d’en raconter la vie en un style volontairement dépouillé. « Si elle ne constitue pas un mythe collectif de l’Espagne, l’histoire que je relate n’en possède pas moins un caractère symbolique puisqu’elle révèle, dans une société fondée sur les castes, la situation des oubliés de l’Histoire, notamment les femmes. En ce sens, sœur Ana de Jésus, l’une des deux filles de Don Juan d’Autriche, condamnée dès sa naissance à la réclusion dans un monastère, enfermée alors qu’elle n’avait pas sept ans derrière les murs d’un couvent, cette femme retranchée du monde des vivants et luttant pour recouvrer sa liberté montre, derrière les fastes et les pompes, l’obscur combat des consciences. » Avant même sa naissance, le destin d’Ana d’Autriche, fille de Don Juan, demi-frère de Philippe II, roi d’Espagne, est fixé: elle sera recluse dans un couvent. À l’âge de six ans, sa tutrice la conduit au monastère de Madrigal. Pourtant, à la veille de sa profession solennelle, Ana de jésus se révolte, refuse d’abdiquer sa liberté. Elle devra s’incliner, mais un homme qui dit s’appeler Gabriel de Espinosa arrive à Madrigal. On prétend qu’il s’agit de Don Sebastian, le roi disparu du Portugal. Une passion torrentueuse naît entre ces deux personnages égarés. Passion fatale, car Philippe II veille. ? ?On retrouve dans La Religieuse de Madrigal tous les thèmes chers à Michel del Castillo : l’enfance bafouée, les manipulations du pouvoir, la passion farouche de la liberté, la chimère et l’illusion de toute vie. ? Michel del Castillo est l’auteur de Mon frère l’Idiot (1995), Sortilège espagnol (1996), La Tunique d’infamie (1997), De père français (1998), Les Portes du sang (2003), Sortie des artistes, « De l’art à la culture, chronique d’une chute annoncée » (2004) et Le Dictionnaire amoureux de l’Espagne (2006).

Description

<p>Fille de prince, nièce de roi, petite-fille de l’empereur Charles V, Ana de Jésus franchit à l’âge de six ans la clôture de Notre-Dame-de-la-Grâce, apportant une dot de six cents écus d’or au couvent des carmélites réformées. Une décennie plus tard, à l’approche de sa prise de voile, Ana refuse de prononcer ses vœux. Elle proteste, argumente, plaide pour sa liberté bafouée avec une éloquence admirable et, courageuse dans ses opinions, va jusqu’à rédiger une lettre au Saint-Père dans laquelle elle invoque les droits inaliénables de sa personne. Aucune voix ne s’élèvera pour la défendre. On ne lui demande pas de faire semblant d’être ce qu’elle n’est pas ; on lui demande seulement de se soumettre à l’ordre social. L’histoire se passe au XVIe siècle, en Castille. Touché par cette femme enchaînée à la fatalité de son enfance, Michel del Castillo entreprend d’en raconter la vie en un style volontairement dépouillé. « Si elle ne constitue pas un mythe collectif de l’Espagne, l’histoire que je relate n’en possède pas moins un caractère symbolique puisqu’elle révèle, dans une société fondée sur les castes, la situation des oubliés de l’Histoire, notamment les femmes. En ce sens, sœur Ana de Jésus, l’une des deux filles de Don Juan d’Autriche, condamnée dès sa naissance à la réclusion dans un monastère, enfermée alors qu’elle n’avait pas sept ans derrière les murs d’un couvent, cette femme retranchée du monde des vivants et luttant pour recouvrer sa liberté montre, derrière les fastes et les pompes, l’obscur combat des consciences. » Avant même sa naissance, le destin d&#8217;Ana d&#8217;Autriche, fille de Don Juan, demi-frère de Philippe II, roi d&#8217;Espagne, est fixé: elle sera recluse dans un couvent. À l&#8217;âge de six ans, sa tutrice la conduit au monastère de Madrigal. Pourtant, à la veille de sa profession solennelle, Ana de jésus se révolte, refuse d&#8217;abdiquer sa liberté. Elle devra s&#8217;incliner, mais un homme qui dit s&#8217;appeler Gabriel de Espinosa arrive à Madrigal. On prétend qu&#8217;il s&#8217;agit de Don Sebastian, le roi disparu du Portugal. Une passion torrentueuse naît entre ces deux personnages égarés. Passion fatale, car Philippe II veille. ? ?On retrouve dans La Religieuse de Madrigal tous les thèmes chers à Michel del Castillo : l&#8217;enfance bafouée, les manipulations du pouvoir, la passion farouche de la liberté, la chimère et l&#8217;illusion de toute vie. ? Michel del Castillo est l’auteur de Mon frère l’Idiot (1995), Sortilège espagnol (1996), La Tunique d’infamie (1997), De père français (1998), Les Portes du sang (2003), Sortie des artistes, « De l’art à la culture, chronique d’une chute annoncée » (2004) et Le Dictionnaire amoureux de l’Espagne (2006).</p>

Auteur

Michel del Del Castillo

Reliure

  • Broché

SBN 13

9782213629612

ISBN 10

2213629617

Nombre de pages

336

Largeur

2.11

Longueur

13.49

Épaisseur

21.49

Méthode de livraison

Livraison à domicile
Click and Collect
Adresse de retrait du produit
Rue du Grand Péril 108, 7090 Braine-le-Comte, Belgique
Livr'Ensemble

Vous pourriez aussi aimer... Livr'Ensemble

La dernière rose de l'été
Bande dessinée

La dernière rose de l'été

19,99 €
Livr'Ensemble
Braine-le-Comte
Le Coeur des Amazones
Bande dessinée

Le Coeur des Amazones

14,99 €
Livr'Ensemble
Braine-le-Comte
Negalyod 2
Bande dessinée

Negalyod 2

15,99 €
Livr'Ensemble
Braine-le-Comte
Negalyod
Bande dessinée

Negalyod

14,50 €
Livr'Ensemble
Braine-le-Comte

Un prix juste et transparent

Les produits mis en vente sur cette plateforme ont été récupérés et remis en état par des entreprises d'économie sociale et circulaire.

En achetant ces produits, vous soutenez une activité localement inscrite qui met à l'emploi un maximum de personnes tout en diminuant la quantité de déchets produits par notre société.

Merci pour votre geste!