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Quand Mitterrand siffle les journalistes, Jean Montaldo montre les crocs.
«On attendait Bossuet, nous eûmes Tartuffe»: tel est le jugement du «chien» Montaldo, journaliste d’investigation réputé et auteur d’une «Lettre» décapante au président de la République, en réponse au discours prononcé par François Mitterrand lors des obsèques de Pierre Bérégovoy. Jean Montaldo charge – et ce n’est pas la brigade légère – l’actuel chef de l’Etat de bien des péchés. En particulier, celui de mépriser presse et justice, qui ont eu le mérite de lever un coin du voile sur un système qui a broyé l’un de ses meilleurs serviteurs, l’ex-maire de Nevers.
L’auteur invite Mitterrand à l’examen de conscience. Il passe en revue – impitoyable litanie – les scandales qui ont marqué les deux septennats roses: «Un affairisme effréné, d’une ampleur sans précédent sous la Ve République.» Montaldo raconte les affaires Pechiney, Société générale, Pelat, Luchaire, Urba Gracco, etc. Il dénonce le «coup de bluff permanent» de Mitterrand
. Et conclut: «Le premier coupable? C’est vous!» Réquisitoire partiellement injuste, tant la passion s’en mêle, mais que l’histoire familiale explique: le père de Montaldo, sénateur de la Gauche démocratique au moment où Mitterrand est accusé d’avoir organisé, dans les jardins de l’Observatoire, l’attentat dont il affirme être la victime, plaide en faveur de son collègue. Montaldo fils se souvient: «Il vous défend bec et ongles. […]
De retour à Alger, où vit ma famille, il me faut subir les invectives de mauvais camarades. […] J’en pleure de rage pour l’honneur de mon père, le vôtre indirectement. Mais, monsieur, vous nous avez trompés. Cela, je ne vous le pardonne pas.»
Cave canem… François Mitterrand a pris des risques en provoquant une polémique un jour d’enterrement. Aujourd’hui, le pamphlet de Montaldo s’arrache, ravivant dans les mémoires les épisodes les moins glorieux du long règne mitterrandien. La France, certes, n’a pas le monopole de la corruption.
Et on ne fait pas de la politique en gardant les mains propres. Mais tout de même… Celui qui fustige «l’argent qui corrompt» s’est donné un peu vite des airs de petit saint. Montaldo a voulu «appeler un chien un chien». Voilà qui est fait. Sans pitié.
Description
<p>Quand Mitterrand siffle les journalistes, Jean Montaldo montre les crocs.</p>
<p>«On attendait Bossuet, nous eûmes Tartuffe»: tel est le jugement du «chien» Montaldo, journaliste d’investigation réputé et auteur d’une «Lettre» décapante au président de la République, en réponse au discours prononcé par François Mitterrand lors des obsèques de Pierre Bérégovoy. Jean Montaldo charge – et ce n’est pas la brigade légère – l’actuel chef de l’Etat de bien des péchés. En particulier, celui de mépriser presse et justice, qui ont eu le mérite de lever un coin du voile sur un système qui a broyé l’un de ses meilleurs serviteurs, l’ex-maire de Nevers.</p>
<p>L’auteur invite Mitterrand à l’examen de conscience. Il passe en revue – impitoyable litanie – les scandales qui ont marqué les deux septennats roses: «Un affairisme effréné, d’une ampleur sans précédent sous la Ve République.» Montaldo raconte les affaires Pechiney, Société générale, Pelat, Luchaire, Urba Gracco, etc. Il dénonce le «coup de bluff permanent» de Mitterrand</p>
<p>. Et conclut: «Le premier coupable? C’est vous!» Réquisitoire partiellement injuste, tant la passion s’en mêle, mais que l’histoire familiale explique: le père de Montaldo, sénateur de la Gauche démocratique au moment où Mitterrand est accusé d’avoir organisé, dans les jardins de l’Observatoire, l’attentat dont il affirme être la victime, plaide en faveur de son collègue. Montaldo fils se souvient: «Il vous défend bec et ongles. […] </p>
<p>De retour à Alger, où vit ma famille, il me faut subir les invectives de mauvais camarades. […] J’en pleure de rage pour l’honneur de mon père, le vôtre indirectement. Mais, monsieur, vous nous avez trompés. Cela, je ne vous le pardonne pas.»</p>
<p>Cave canem… François Mitterrand a pris des risques en provoquant une polémique un jour d’enterrement. Aujourd’hui, le pamphlet de Montaldo s’arrache, ravivant dans les mémoires les épisodes les moins glorieux du long règne mitterrandien. La France, certes, n’a pas le monopole de la corruption.</p>
<p>Et on ne fait pas de la politique en gardant les mains propres. Mais tout de même… Celui qui fustige «l’argent qui corrompt» s’est donné un peu vite des airs de petit saint. Montaldo a voulu «appeler un chien un chien». Voilà qui est fait. Sans pitié.</p>
Auteur
Jean MontaldoReliure
- Broché
SBN 13
9782226065353ISBN 10
2226065350Nombre de pages
176Largeur
1.5Longueur
13.41Épaisseur
20.9Méthode de livraison

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