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Il s’appelle Anton. Anton Witkowsky. Il a la rage, Anton. Il n’en peut plus de sa banlieue, ” des pâtes à longueur de semaine, sur du formica pourri, dans une cité pourrie “. Il ne pense qu’à une chose, partir. Foutre le camp d’ici. S’échapper de sa Cité des Oiseaux. Il a de la chance, Anton : il a de l’or dans les mains. Ou plutôt, il a de l’or au bout des poings. Anton est boxeur, catégorie jeunes espoirs et futures stars. Le problème, c’est que son père ne veut rien entendre. Il n’en veut pas, de l’argent de la boxe. Pour lui, c’est de l’argent sale. Mais quand il entend ça, Anton, il devient fou. Il n’arrive pas à comprendre pourquoi son père refuse systématiquement quand il lui reverse une partie de ses gains. Alors, un jour, Anton s’en va. Il s’envole de la Cité des Oiseaux. Direction les victoires à gogo, les belles bagnoles, la gloire et les filles de rêve. Ce n’est pas la première incursion de Baru dans l’univers de la boxe. Déjà, en 1991, il avait mis en images Le chemin de l’Amérique, un scénario de Jean-Marc Thévenet qui parlait du ” noble art ” et qui fut récompensé par le Prix du meilleur album au Festival d’Angoulême. Baru est à son affaire quand il raconte des destins de jeunes types qui étouffent dans une vie trop petite pour eux avant de s’en aller conquérir le droit à vivre une autre vie. L’enragé, avec une superbe couverture où s’affiche en gros plan le visage plein de détermination d’Anton, est un récit âpre et sauvage, porté par un souffle de vie et une énergie peu communes. On ressent presque physiquement cette volonté sourde du héros, cette manière brute d’empoigner la vie, cette lutte à bras-le-corps contre un environnement hostile. Comme dans bon nombre de ses albums, Baru met en scène avec une vraie sensibilité l’univers quotidien de gens modestes. Comme en écho à sa jeunesse au sein d’une famille d’immigrés installés en France, il leur adresse un vibrant hommage, tendresse et respect mêlés. Le premier tome de L’Enragé esquisse à petites touches la personnalité riche et séduisante d’Anton. On attend avec impatience le prochain pour savoir comment il se trouve, dès la première case de l’album, en position d’accusé sur le banc d’un tribunal. – Arriver où, punaise ?! Arriver à quoi ?! À bouffer des pâtes à longueur de semaine, sur du formica pourri, dans une cité pourrie ? À passer ma vie à attendre la fin du mois pour toucher le R.M.I. ?! J’veux du fric, putain ! J’en ai marre d’la mouise ! Marre d’la Cité des Oiseaux ! Marre des fringues au rabais ! J’veux du fric, du fric, du fric ! – Non. – Mais pourquoi, putain ?! J’ai d’l’or dans les poings ! Tout le monde le dit, Marco le dit ! – J’l’emmerde, Marco ! Rien à foutre de Marco ! Tu toucheras jamais de c’pognon-là, t’entends ! Jamais ! Anton Witkowsky a la rage. La rage de sortir de sa condition. De quitter sa banlieue pourrie. De fuir la rigueur paternelle. La rage, il l’a dans ses poings. Il a de l’or, dans ses poings, il le sent, il le sait. Tout le monde le lui répète, Marco, son entraîneur, Mo, son pote. La boxe, c’est la clé du paradis. Le paradis du fric et de la gloire. Pour gagner ce paradis-là, il est prêt à tout. L’Enragé, un récit d’une force inouïe, sublimé par un dessin supérieur. Du grand, du très grand Baru.
Description
<p>Il s’appelle Anton. Anton Witkowsky. Il a la rage, Anton. Il n’en peut plus de sa banlieue, ” des pâtes à longueur de semaine, sur du formica pourri, dans une cité pourrie “. Il ne pense qu’à une chose, partir. Foutre le camp d’ici. S’échapper de sa Cité des Oiseaux. Il a de la chance, Anton : il a de l’or dans les mains. Ou plutôt, il a de l’or au bout des poings. Anton est boxeur, catégorie jeunes espoirs et futures stars. Le problème, c’est que son père ne veut rien entendre. Il n’en veut pas, de l’argent de la boxe. Pour lui, c’est de l’argent sale. Mais quand il entend ça, Anton, il devient fou. Il n’arrive pas à comprendre pourquoi son père refuse systématiquement quand il lui reverse une partie de ses gains. Alors, un jour, Anton s’en va. Il s’envole de la Cité des Oiseaux. Direction les victoires à gogo, les belles bagnoles, la gloire et les filles de rêve. Ce n’est pas la première incursion de Baru dans l’univers de la boxe. Déjà, en 1991, il avait mis en images Le chemin de l’Amérique, un scénario de Jean-Marc Thévenet qui parlait du ” noble art ” et qui fut récompensé par le Prix du meilleur album au Festival d’Angoulême. Baru est à son affaire quand il raconte des destins de jeunes types qui étouffent dans une vie trop petite pour eux avant de s’en aller conquérir le droit à vivre une autre vie. L’enragé, avec une superbe couverture où s’affiche en gros plan le visage plein de détermination d’Anton, est un récit âpre et sauvage, porté par un souffle de vie et une énergie peu communes. On ressent presque physiquement cette volonté sourde du héros, cette manière brute d’empoigner la vie, cette lutte à bras-le-corps contre un environnement hostile. Comme dans bon nombre de ses albums, Baru met en scène avec une vraie sensibilité l’univers quotidien de gens modestes. Comme en écho à sa jeunesse au sein d’une famille d’immigrés installés en France, il leur adresse un vibrant hommage, tendresse et respect mêlés. Le premier tome de L’Enragé esquisse à petites touches la personnalité riche et séduisante d’Anton. On attend avec impatience le prochain pour savoir comment il se trouve, dès la première case de l’album, en position d’accusé sur le banc d’un tribunal. – Arriver où, punaise ?! Arriver à quoi ?! À bouffer des pâtes à longueur de semaine, sur du formica pourri, dans une cité pourrie ? À passer ma vie à attendre la fin du mois pour toucher le R.M.I. ?! J’veux du fric, putain ! J’en ai marre d’la mouise ! Marre d’la Cité des Oiseaux ! Marre des fringues au rabais ! J’veux du fric, du fric, du fric ! – Non. – Mais pourquoi, putain ?! J’ai d’l’or dans les poings ! Tout le monde le dit, Marco le dit ! – J’l’emmerde, Marco ! Rien à foutre de Marco ! Tu toucheras jamais de c’pognon-là, t’entends ! Jamais ! Anton Witkowsky a la rage. La rage de sortir de sa condition. De quitter sa banlieue pourrie. De fuir la rigueur paternelle. La rage, il l’a dans ses poings. Il a de l’or, dans ses poings, il le sent, il le sait. Tout le monde le lui répète, Marco, son entraîneur, Mo, son pote. La boxe, c’est la clé du paradis. Le paradis du fric et de la gloire. Pour gagner ce paradis-là, il est prêt à tout. L’Enragé, un récit d’une force inouïe, sublimé par un dessin supérieur. Du grand, du très grand Baru.</p>
Reliure
- Relié
Auteur
BaruÉtat
- Très bon état
Épaisseur
30.99Longueur
23.7Largeur
1.09Nombre de pages
72ISBN 10
2800135433SBN 13
9782800135434Méthode de livraison
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