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Deux cents ans après sa naissance, Baudelaire continue de marquer les générations et le poète plane sur l’oeuvre d’Yslaire depuis les origines. C’est pourtant Jeanne Duval, celle que le poète a le plus aimée et le plus maudite, que le dessinateur a choisie pour revisiter dans ce chef-d’oeuvre la matière sulfureuse et autobiographique des Fleurs du mal. De Jeanne, pourtant, on ne sait presque rien, ni son vrai nom, ni sa date de naissance, ni sa date de décès. Aucune lettre signée de sa main ne nous est parvenue. Restent quelques témoignages, des portraits dessinés par Baudelaire lui-même, une photo de Nadar non authentifiée, sans oublier les poèmes qu’elle lui a inspirés. Jeanne, “c’est l’invisible de toute une époque” qui réapparaît dans la résonance féministe de la nôtre. Elle qui était stigmatisée comme mulâtresse, créole et surnommée “Vénus noire” en référence à la “Vénus hottentote”, aimante tous les préjugés d’un siècle misogyne et raciste. Madame Aupick, A vous, je peux le dire qui me demandez qui je suis. Mais, au risque de paraître orgueilleuse, aucun lecteur des Fleurs du mal n’oubliera la Vénus noire de Charles Baudelaire, la muse immorale, damnée du plus grand des poètes maudits. Oui, c’est moi, la belle ténébreuse, cette chère indolente, qui marche en cadence, belle d’abandon, comme un serpent qui danse…
Description
<p>Deux cents ans après sa naissance, Baudelaire continue de marquer les générations et le poète plane sur l’oeuvre d’Yslaire depuis les origines. C’est pourtant Jeanne Duval, celle que le poète a le plus aimée et le plus maudite, que le dessinateur a choisie pour revisiter dans ce chef-d’oeuvre la matière sulfureuse et autobiographique des Fleurs du mal. De Jeanne, pourtant, on ne sait presque rien, ni son vrai nom, ni sa date de naissance, ni sa date de décès. Aucune lettre signée de sa main ne nous est parvenue. Restent quelques témoignages, des portraits dessinés par Baudelaire lui-même, une photo de Nadar non authentifiée, sans oublier les poèmes qu’elle lui a inspirés. Jeanne, “c’est l’invisible de toute une époque” qui réapparaît dans la résonance féministe de la nôtre. Elle qui était stigmatisée comme mulâtresse, créole et surnommée “Vénus noire” en référence à la “Vénus hottentote”, aimante tous les préjugés d’un siècle misogyne et raciste. Madame Aupick, A vous, je peux le dire qui me demandez qui je suis. Mais, au risque de paraître orgueilleuse, aucun lecteur des Fleurs du mal n’oubliera la Vénus noire de Charles Baudelaire, la muse immorale, damnée du plus grand des poètes maudits. Oui, c’est moi, la belle ténébreuse, cette chère indolente, qui marche en cadence, belle d’abandon, comme un serpent qui danse…</p>
Reliure
- Relié
Auteur
YslaireÉtat
- Très bon état
Épaisseur
31.09Longueur
23.9Largeur
2.01Nombre de pages
160SBN 13
9791034749171Méthode de livraison
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