Le Lit du diable

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Description

<p>En 1858, John Grestock revient en Ecosse dans le lugubre manoir familial de triste réputation qu&#8217;il a quitté huit ans auparavant. Quelle n&#8217;est pas sa surprise lorsqu&#8217;il constate que sa chambre est aujourd&#8217;hui luxueusement meublée ! Mais il remarque des traces de sang sur le lit, et deux hommes lui proposent une somme considérable pour qu&#8217;il ne remette plus jamais les pieds à Grestock Island ! Cette histoire parvient, cinquante ans plus tard, aux oreilles du célèbre Harry Dickson, qui fait aussitôt le lien avec l&#8217;affaire sur laquelle il enquête, à savoir l&#8217;inscription laissée sur un rocher en Ecosse par un géologue assassiné. Juste avant de mourir, la victime a eu le temps d&#8217;écrire : «Grestock» ! Sur les lieux, Harry Dickson et son fidèle élève Tom Wills parviendront-ils à démasquer ceux qui, voués à un culte de l&#8217;antique Babylone, hantent le «lit du diable» ? Jean Ray, pseudonyme de Raymond Jean Marie De Kremer (Gand, 1887-1964), tissa sa légende personnelle d&#8217;«écumeur de mers», de «flibustier d&#8217;un autre âge», de «trafiquant à l&#8217;époque de la prohibition». Romancier, il signa Malpertuis. Il fut l&#8217;auteur d&#8217;un grand nombre de contes qui l&#8217;ont conduit à la notoriété lors de la publication des Contes du whisky en 1925. Parmi son oeuvre : La Cité de l&#8217;indicible peur, Les Derniers Contes de Canterbury, Le Livre des fantômes, Les Contes noirs du golf. Ses livres ont été traduits en anglais, allemand, espagnol, italien, portugais, japonais, etc. Son oeuvre a fasciné de nombreux cinéastes et a été adaptée à l&#8217;écran par Harry Kiïmel (Malpertuis) et Jean-Pierre Mocky {La Grande frousse). Ami de Michel de Ghelderode, cette figure hors du commun &#8211; il est aussi l&#8217;auteur de nombreux ouvrages écrits en néerlandais sous le pseudonyme de John Flanders &#8211; tend peu à peu à se confondre avec sa légende. Jean Ray n&#8217;en demeure pas moins le maître incontesté du fantastique policier. Voici enfin rééditées ses plus belles aventures de Harry Dickson. Extrait du livre : Mlle Rheina et son compagnon de voyage Nous sommes obligés de laisser Harry Dickson et Tom Wills dans l&#8217;auberge de Limmock, d&#8217;où ils partiront du reste bientôt, pour s&#8217;engager dans les Grampians, sur les sentes abruptes qui les conduiront à Limmock Castle. Nous les y retrouverons à Leith, la ville maritime de la capitale écossaise, dans un de ses quartiers les plus mélancoliques. Ce quartier torve, assis entre deux anciens docks de batelage où de temps à autre s&#8217;égarait un chalutier rongé de sel jusqu&#8217;à la cheminée, tirait son nom Les sept coeurs d&#8217;une ancienne taverne mal famée, dont pas mal de clients avaient fini entre les mains du bourreau d&#8217;Edimbourg. L&#8217;auberge sinistre avait disparu depuis près d&#8217;un siècle, mais le nom était resté au quartier. Il faut avoir l&#8217;estomac solide pour parcourir, sans nausée et révolte des sens, les ruelles nauséabondes qui le composent. Tout un monde de misère y naît, y vit, y meurt, dans un minimum d&#8217;air et de lumière : regrattiers juifs, prêteurs à la petite semaine, receleurs, écumeurs de port, affranchis, filles perdues, tout cela y grouille, privé de tout, même de la note pittoresque qui s&#8217;attache si souvent à la misère des déshérités du monde. Dans l&#8217;une de ces impasses sans nom se situe une maison basse, toute en pignons, dont l&#8217;unique fenêtre s&#8217;ouvre au ras du pavé ; six marches de pierre usée y descendent, roides, vers une place, moitié cave, moitié boutique, de l&#8217;aube à la nuit éclairée par une sorte de crasset méphitique, nourri à l&#8217;huile de soya. Un écriteau en bois poli enseigne au passant qu&#8217;ici Jérémie Buzeneyer exerce le métier de taxidermiste. Le profane qui s&#8217;égare pour la première fois dans cet antre, fait avant tout connaissance avec une indescriptible odeur, où se décèlent à la longue le formol, le camphre, l&#8217;iodoforme et la charogne.</p>

Reliure

  • Broché

Auteur

Jean Ray

État

  • Très bon état

Épaisseur

18.01

Longueur

11.99

Largeur

0.89

Nombre de pages

91

ISBN 10

2871064261

SBN 13

9782871064268

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En 1858, John Grestock revient en Ecosse dans le lugubre manoir familial de triste réputation qu’il a quitté huit ans auparavant. Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’il constate que sa chambre est aujourd’hui luxueusement meublée ! Mais il remarque des traces de sang sur le lit, et deux hommes lui proposent une somme considérable pour qu’il ne remette plus jamais les pieds à Grestock Island ! Cette histoire parvient, cinquante ans plus tard, aux oreilles du célèbre Harry Dickson, qui fait aussitôt le lien avec l’affaire sur laquelle il enquête, à savoir l’inscription laissée sur un rocher en Ecosse par un géologue assassiné. Juste avant de mourir, la victime a eu le temps d’écrire : «Grestock» ! Sur les lieux, Harry Dickson et son fidèle élève Tom Wills parviendront-ils à démasquer ceux qui, voués à un culte de l’antique Babylone, hantent le «lit du diable» ? Jean Ray, pseudonyme de Raymond Jean Marie De Kremer (Gand, 1887-1964), tissa sa légende personnelle d’«écumeur de mers», de «flibustier d’un autre âge», de «trafiquant à l’époque de la prohibition». Romancier, il signa Malpertuis. Il fut l’auteur d’un grand nombre de contes qui l’ont conduit à la notoriété lors de la publication des Contes du whisky en 1925. Parmi son oeuvre : La Cité de l’indicible peur, Les Derniers Contes de Canterbury, Le Livre des fantômes, Les Contes noirs du golf. Ses livres ont été traduits en anglais, allemand, espagnol, italien, portugais, japonais, etc. Son oeuvre a fasciné de nombreux cinéastes et a été adaptée à l’écran par Harry Kiïmel (Malpertuis) et Jean-Pierre Mocky {La Grande frousse). Ami de Michel de Ghelderode, cette figure hors du commun – il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages écrits en néerlandais sous le pseudonyme de John Flanders – tend peu à peu à se confondre avec sa légende. Jean Ray n’en demeure pas moins le maître incontesté du fantastique policier. Voici enfin rééditées ses plus belles aventures de Harry Dickson. Extrait du livre : Mlle Rheina et son compagnon de voyage Nous sommes obligés de laisser Harry Dickson et Tom Wills dans l’auberge de Limmock, d’où ils partiront du reste bientôt, pour s’engager dans les Grampians, sur les sentes abruptes qui les conduiront à Limmock Castle. Nous les y retrouverons à Leith, la ville maritime de la capitale écossaise, dans un de ses quartiers les plus mélancoliques. Ce quartier torve, assis entre deux anciens docks de batelage où de temps à autre s’égarait un chalutier rongé de sel jusqu’à la cheminée, tirait son nom Les sept coeurs d’une ancienne taverne mal famée, dont pas mal de clients avaient fini entre les mains du bourreau d’Edimbourg. L’auberge sinistre avait disparu depuis près d’un siècle, mais le nom était resté au quartier. Il faut avoir l’estomac solide pour parcourir, sans nausée et révolte des sens, les ruelles nauséabondes qui le composent. Tout un monde de misère y naît, y vit, y meurt, dans un minimum d’air et de lumière : regrattiers juifs, prêteurs à la petite semaine, receleurs, écumeurs de port, affranchis, filles perdues, tout cela y grouille, privé de tout, même de la note pittoresque qui s’attache si souvent à la misère des déshérités du monde. Dans l’une de ces impasses sans nom se situe une maison basse, toute en pignons, dont l’unique fenêtre s’ouvre au ras du pavé ; six marches de pierre usée y descendent, roides, vers une place, moitié cave, moitié boutique, de l’aube à la nuit éclairée par une sorte de crasset méphitique, nourri à l’huile de soya. Un écriteau en bois poli enseigne au passant qu’ici Jérémie Buzeneyer exerce le métier de taxidermiste. Le profane qui s’égare pour la première fois dans cet antre, fait avant tout connaissance avec une indescriptible odeur, où se décèlent à la longue le formol, le camphre, l’iodoforme et la charogne.

Description

<p>En 1858, John Grestock revient en Ecosse dans le lugubre manoir familial de triste réputation qu&#8217;il a quitté huit ans auparavant. Quelle n&#8217;est pas sa surprise lorsqu&#8217;il constate que sa chambre est aujourd&#8217;hui luxueusement meublée ! Mais il remarque des traces de sang sur le lit, et deux hommes lui proposent une somme considérable pour qu&#8217;il ne remette plus jamais les pieds à Grestock Island ! Cette histoire parvient, cinquante ans plus tard, aux oreilles du célèbre Harry Dickson, qui fait aussitôt le lien avec l&#8217;affaire sur laquelle il enquête, à savoir l&#8217;inscription laissée sur un rocher en Ecosse par un géologue assassiné. Juste avant de mourir, la victime a eu le temps d&#8217;écrire : «Grestock» ! Sur les lieux, Harry Dickson et son fidèle élève Tom Wills parviendront-ils à démasquer ceux qui, voués à un culte de l&#8217;antique Babylone, hantent le «lit du diable» ? Jean Ray, pseudonyme de Raymond Jean Marie De Kremer (Gand, 1887-1964), tissa sa légende personnelle d&#8217;«écumeur de mers», de «flibustier d&#8217;un autre âge», de «trafiquant à l&#8217;époque de la prohibition». Romancier, il signa Malpertuis. Il fut l&#8217;auteur d&#8217;un grand nombre de contes qui l&#8217;ont conduit à la notoriété lors de la publication des Contes du whisky en 1925. Parmi son oeuvre : La Cité de l&#8217;indicible peur, Les Derniers Contes de Canterbury, Le Livre des fantômes, Les Contes noirs du golf. Ses livres ont été traduits en anglais, allemand, espagnol, italien, portugais, japonais, etc. Son oeuvre a fasciné de nombreux cinéastes et a été adaptée à l&#8217;écran par Harry Kiïmel (Malpertuis) et Jean-Pierre Mocky {La Grande frousse). Ami de Michel de Ghelderode, cette figure hors du commun &#8211; il est aussi l&#8217;auteur de nombreux ouvrages écrits en néerlandais sous le pseudonyme de John Flanders &#8211; tend peu à peu à se confondre avec sa légende. Jean Ray n&#8217;en demeure pas moins le maître incontesté du fantastique policier. Voici enfin rééditées ses plus belles aventures de Harry Dickson. Extrait du livre : Mlle Rheina et son compagnon de voyage Nous sommes obligés de laisser Harry Dickson et Tom Wills dans l&#8217;auberge de Limmock, d&#8217;où ils partiront du reste bientôt, pour s&#8217;engager dans les Grampians, sur les sentes abruptes qui les conduiront à Limmock Castle. Nous les y retrouverons à Leith, la ville maritime de la capitale écossaise, dans un de ses quartiers les plus mélancoliques. Ce quartier torve, assis entre deux anciens docks de batelage où de temps à autre s&#8217;égarait un chalutier rongé de sel jusqu&#8217;à la cheminée, tirait son nom Les sept coeurs d&#8217;une ancienne taverne mal famée, dont pas mal de clients avaient fini entre les mains du bourreau d&#8217;Edimbourg. L&#8217;auberge sinistre avait disparu depuis près d&#8217;un siècle, mais le nom était resté au quartier. Il faut avoir l&#8217;estomac solide pour parcourir, sans nausée et révolte des sens, les ruelles nauséabondes qui le composent. Tout un monde de misère y naît, y vit, y meurt, dans un minimum d&#8217;air et de lumière : regrattiers juifs, prêteurs à la petite semaine, receleurs, écumeurs de port, affranchis, filles perdues, tout cela y grouille, privé de tout, même de la note pittoresque qui s&#8217;attache si souvent à la misère des déshérités du monde. Dans l&#8217;une de ces impasses sans nom se situe une maison basse, toute en pignons, dont l&#8217;unique fenêtre s&#8217;ouvre au ras du pavé ; six marches de pierre usée y descendent, roides, vers une place, moitié cave, moitié boutique, de l&#8217;aube à la nuit éclairée par une sorte de crasset méphitique, nourri à l&#8217;huile de soya. Un écriteau en bois poli enseigne au passant qu&#8217;ici Jérémie Buzeneyer exerce le métier de taxidermiste. Le profane qui s&#8217;égare pour la première fois dans cet antre, fait avant tout connaissance avec une indescriptible odeur, où se décèlent à la longue le formol, le camphre, l&#8217;iodoforme et la charogne.</p>

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  • Broché

Auteur

Jean Ray

État

  • Très bon état

Épaisseur

18.01

Longueur

11.99

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2871064261

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