<p>La Villa, à l&#8217;écart d&#8217;une petite ville du sud-ouest de la France, ressemble, avec son immense jardin, à un paradis où rien ne peut arriver. C&#8217;est bien ce qu&#8217;avait voulu le père, un homme juste et sage. Voyant approcher la guerre, il avait quitté Paris pour mettre sa jeune femme et leurs sept enfants à l&#8217;abri. Mais quand déferlent les années quarante, le malheur atteint les univers les plus protégés. Bientôt, la Villa se peuplera d&#8217;étranges jardiniers et cuisinières. Ce sont des hommes, des femmes, des enfants traqués, en danger de mort. Puis les Allemands vont arriver et violer le sanctuaire.<br />
La paix revenue, le père sacrifie repos et confort ; il arrache ses enfants à leur paradis afin de mieux assurer leur avenir.<br />
Cette histoire est vue par un enfant. Il traverse des tragédies et rencontre des solitudes, il connaît l&#8217;enchantement de la découverte de la vie, la nature. Jamais le petit garçon n&#8217;oubliera l&#8217;imposante figure de ce père au passé mystérieux; cette mère qui semble une grande sœur; Dora la juive allemande qui feint d&#8217;être muette ; Sam, le jeune prof aux manières insolites; et les jambes gainées de soie de la jolie Madame Blèze&#8230;<br />
Sur le même ton limpide de sincérité, l&#8217;auteur de L&#8217;étudiant étranger nous livre un portrait de la province, une vision de la famille, le tableau nostalgique d&#8217;une enfance.</p>