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Quasi abandonné par ses parents, le jeune et débrouillard Arthur (Freddie Highmore, craquant) passe ses vacances chez sa grand-mère (Mia Farrow, sans une ride), au milieu des trésors de voyage de son grand-père, mystérieusement disparu. Alors qu’il apprend que la demeure et le jardin sont menacés d’expropriation, Arthur découvre le grimoire légué par son aïeul. Il y est dit que le jardin recèle un trésor, mais que pour s’en emparer, il faut rejoindre le monde invisible des Minimoys… Cinq ans de travail de fourmi (ou de Minimoy) ont donné naissance en 2006 à cette prouesse technologique concoctée par Luc Besson d’après ses propres livres, eux-mêmes inspirés d’une idée de Céline Garcia. La naïveté souvent reprochée au cinéaste français fait merveille dans ce conte fantastique et ludique, ode à l’enfance, l’imagination et la nature. On navigue de manière astucieuse entre réel et le virtuel (animation en 3D), à l’instar du récent Lucas et les fourmis. Action, humour et émotion pimentent cette aventure écolo destinée en premier lieu aux enfants, mais à laquelle les adultes pourront prendre un réel plaisir (personnages attachants et pittoresques, décors magnifiques). On peut sans doute reprocher à Besson d’avoir un peu trop puisé dans les univers connus (Pixar, La guerre des étoiles), mais ce serait oublier que l’assemblage hétéroclite et baroque est aussi l’une de ses marques de fabrique. Les anglophiles préféreront le film dans sa version originale pour profiter des voix de David Bowie (excellent méchant du film), Madonna ou Snoop Dogg. Le passage dans la boîte de nuit, clin d’oeil à Pulp Fiction, est particulièrement truculent. Interactivité : 3/5 Une édition un peu chiche. Le plat de résistance consiste en un making-of de 26 minutes, survolant tous les aspects de la création du film. Egalement au menu : les clips de Snoop Dogg et Elijah, l’interview de 2 minutes d’Arthur par Michel Drucker, et une démo jouable du jeu vidéo. Image et son : 5/5 Irréprochable ! Comme tous les enfants de son âge, Arthur est fasciné par les histoires que lui raconte sa grand-mère pour l’endormir : ses rêves sont peuplés de tribus africaines et d’inventions incroyables, tirées d’un vieux grimoire, souvenir de son grand-père mystérieusement disparu depuis quatre ans. Et si toutes ces histoires étaient vraies ? Et si un trésor était véritablement caché dans le jardin de la maison ? Et si les minimoys, ces adorables petites créatures dessinées par son grand-père, existaient en chair et en os ? Voilà qui aiderait à sauver la maison familiale, menacée par un promoteur sans scrupule ! Du haut de ses dix ans, Arthur est bien décidé à suivre les indices laissés par son grand-père pour passer dans l’autre monde, celui des Minimoys, et découvrir les sept terres qui constituent leur royaume… Avec ce film d’animation 3D épique et fantastique réalisé fin 2006, Luc Besson a fait un très joli cadeau aux enfants du monde entier. Cette fable écolo généreuse, peuplée de personnages attachants, est idéale pour les enfants de plus de six ans.
Description
<p>Quasi abandonné par ses parents, le jeune et débrouillard Arthur (Freddie Highmore, craquant) passe ses vacances chez sa grand-mère (Mia Farrow, sans une ride), au milieu des trésors de voyage de son grand-père, mystérieusement disparu. Alors qu’il apprend que la demeure et le jardin sont menacés d’expropriation, Arthur découvre le grimoire légué par son aïeul. Il y est dit que le jardin recèle un trésor, mais que pour s’en emparer, il faut rejoindre le monde invisible des Minimoys… Cinq ans de travail de fourmi (ou de Minimoy) ont donné naissance en 2006 à cette prouesse technologique concoctée par Luc Besson d’après ses propres livres, eux-mêmes inspirés d’une idée de Céline Garcia. La naïveté souvent reprochée au cinéaste français fait merveille dans ce conte fantastique et ludique, ode à l’enfance, l’imagination et la nature. On navigue de manière astucieuse entre réel et le virtuel (animation en 3D), à l’instar du récent Lucas et les fourmis. Action, humour et émotion pimentent cette aventure écolo destinée en premier lieu aux enfants, mais à laquelle les adultes pourront prendre un réel plaisir (personnages attachants et pittoresques, décors magnifiques). On peut sans doute reprocher à Besson d’avoir un peu trop puisé dans les univers connus (Pixar, La guerre des étoiles), mais ce serait oublier que l’assemblage hétéroclite et baroque est aussi l’une de ses marques de fabrique. Les anglophiles préféreront le film dans sa version originale pour profiter des voix de David Bowie (excellent méchant du film), Madonna ou Snoop Dogg. Le passage dans la boîte de nuit, clin d’oeil à Pulp Fiction, est particulièrement truculent. Interactivité : 3/5 Une édition un peu chiche. Le plat de résistance consiste en un making-of de 26 minutes, survolant tous les aspects de la création du film. Egalement au menu : les clips de Snoop Dogg et Elijah, l’interview de 2 minutes d’Arthur par Michel Drucker, et une démo jouable du jeu vidéo. Image et son : 5/5 Irréprochable ! Comme tous les enfants de son âge, Arthur est fasciné par les histoires que lui raconte sa grand-mère pour l’endormir : ses rêves sont peuplés de tribus africaines et d’inventions incroyables, tirées d’un vieux grimoire, souvenir de son grand-père mystérieusement disparu depuis quatre ans. Et si toutes ces histoires étaient vraies ? Et si un trésor était véritablement caché dans le jardin de la maison ? Et si les minimoys, ces adorables petites créatures dessinées par son grand-père, existaient en chair et en os ? Voilà qui aiderait à sauver la maison familiale, menacée par un promoteur sans scrupule ! Du haut de ses dix ans, Arthur est bien décidé à suivre les indices laissés par son grand-père pour passer dans l’autre monde, celui des Minimoys, et découvrir les sept terres qui constituent leur royaume… Avec ce film d’animation 3D épique et fantastique réalisé fin 2006, Luc Besson a fait un très joli cadeau aux enfants du monde entier. Cette fable écolo généreuse, peuplée de personnages attachants, est idéale pour les enfants de plus de six ans.</p>
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