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Une gueule. Un personnage. Une légende de l’Ouest américain, pas moins. Il s’appelle Blueberry. Mike Blueberry. Drôle de nom : en anglais, il signifie “myrtille”… Mais attention : avec son nez cabossé, sa barbe de trois jours et son caractère de cochon, Blueberry est un dur. Un coriace. Un éternel rebelle, indiscipliné, râleur et batailleur. C’est aussi l’une des figures légendaires de la bande dessinée, née dans les pages de l’hebdomadaire Pilote. Les bonnes fées de la BD se sont penchées sur son destin : ses créateurs, le scénariste Charlier et le dessinateur Giraud, sont deux signatures majeures du neuvième art. Jean-Michel Charlier, grand raconteur d’histoires et maître du récit réaliste, était l’auteur de classiques comme Buck Danny, Barbe-rouge ou Tanguy et Laverdure. Quant à Jean Giraud – qui ne signait pas encore de son pseudonyme Moebius -, il rêvait de mettre en images les paysages de l’Ouest. Quelques années plus tôt, lors d’un voyage initiatique au Mexique, il avait “passé un contrat avec le western, le désert infini et sa magie”. En octobre 1963, Blueberry monte en selle dans Fort Navajo. Il va entraîner dans ses chevauchées plusieurs générations de lecteurs. La série ne manque pas d’atouts : les scénarios impeccablement ficelés de Charlier sont magistralement servis par le trait réaliste de Giraud, dont la puissance s’affirme au fil des albums. Le personnage de Blueberry, lui, va gagner en épaisseur et en humanité. Jusqu’à devenir un homme traqué, brisé, accusé de meurtre et trouvant refuge au sein des tribus indiennes, bien loin de l’imagerie traditionnelle de l’histoire du western. En 1989, Charlier disparaît. Giraud décide alors de poursuivre seul la série. Il met en scène un Blueberry pour le moins inattendu, qui délaisse l’action pour s’interroger sur le sens de son existence… Mais sa carrière est loin d’être achevée : Charlier avait écrit le récit complet de sa vie. Blueberry est programmé pour quitter la scène en 1933, le soir où le président Roosevelt signa l’Acte d’abolition de la Prohibition… –Gilbert Jacques En matière de western, Blueberry constitue la référence absolue. C’est en 1963 qu’est créé ce personnage pour PILOTE par Charlier et Giraud. Ils campent au départ un solide soldat qui s’affiche comme le sosie de Belmondo. La ressemblance s’estompe au fil des épisodes. Blueberry est une forte tête : teigneux, pas toujours respectueux de la rigueur militaire, indiscipliné, il n’hésite pas parfois à déserter pour remplir au mieux ses missions. Le scénario utilise tous les poncifs du Western américain avec tout ce qu’il faut de rebondissements et de personnages pittoresques (Mc Clure, Angel Face, Red Nick, Chihuahua Pearl etc. sans compter les Indiens qui sont réhabilités par les auteurs, point de vue adopté d’ailleurs dans Cartland). Parallèlement au cycle classique de la saga de Blueberry, Giraud dessine entre 68 et 70 la jeunesse du futur lieutenant. Cette “série” reprend son cours en 85 sous le crayon de Colin Wilson, très respectueux du style imposé par Giraud. Les albums ont successivement été édités par Dargaud (22 titres, l’essentiel du fond) puis par Fleurus/Hachette, puis par Novédi et enfin par Alpen pour la nouveauté dessinée par Vance. Dargaud a entrepris la réédition des albums Blueberry remaquettés et agrémentés de nouvelles couleurs. Les Apaches vont-ils entrer en guerre contre les visages-pâles ? Fort Navajo (Arizona), cerné par plusieurs de ces Indiens est coupé du monde. L’angoisse règne à l’intérieur du Fort dans lequel plusieurs grands chefs apaches sont retenus prisonniers.
Description
<p>Une gueule. Un personnage. Une légende de l’Ouest américain, pas moins. Il s’appelle Blueberry. Mike Blueberry. Drôle de nom : en anglais, il signifie “myrtille”… Mais attention : avec son nez cabossé, sa barbe de trois jours et son caractère de cochon, Blueberry est un dur. Un coriace. Un éternel rebelle, indiscipliné, râleur et batailleur. C’est aussi l’une des figures légendaires de la bande dessinée, née dans les pages de l’hebdomadaire Pilote. Les bonnes fées de la BD se sont penchées sur son destin : ses créateurs, le scénariste Charlier et le dessinateur Giraud, sont deux signatures majeures du neuvième art. Jean-Michel Charlier, grand raconteur d’histoires et maître du récit réaliste, était l’auteur de classiques comme Buck Danny, Barbe-rouge ou Tanguy et Laverdure. Quant à Jean Giraud – qui ne signait pas encore de son pseudonyme Moebius -, il rêvait de mettre en images les paysages de l’Ouest. Quelques années plus tôt, lors d’un voyage initiatique au Mexique, il avait “passé un contrat avec le western, le désert infini et sa magie”. En octobre 1963, Blueberry monte en selle dans Fort Navajo. Il va entraîner dans ses chevauchées plusieurs générations de lecteurs. La série ne manque pas d’atouts : les scénarios impeccablement ficelés de Charlier sont magistralement servis par le trait réaliste de Giraud, dont la puissance s’affirme au fil des albums. Le personnage de Blueberry, lui, va gagner en épaisseur et en humanité. Jusqu’à devenir un homme traqué, brisé, accusé de meurtre et trouvant refuge au sein des tribus indiennes, bien loin de l’imagerie traditionnelle de l’histoire du western. En 1989, Charlier disparaît. Giraud décide alors de poursuivre seul la série. Il met en scène un Blueberry pour le moins inattendu, qui délaisse l’action pour s’interroger sur le sens de son existence… Mais sa carrière est loin d’être achevée : Charlier avait écrit le récit complet de sa vie. Blueberry est programmé pour quitter la scène en 1933, le soir où le président Roosevelt signa l’Acte d’abolition de la Prohibition… –Gilbert Jacques En matière de western, Blueberry constitue la référence absolue. C’est en 1963 qu’est créé ce personnage pour PILOTE par Charlier et Giraud. Ils campent au départ un solide soldat qui s’affiche comme le sosie de Belmondo. La ressemblance s’estompe au fil des épisodes. Blueberry est une forte tête : teigneux, pas toujours respectueux de la rigueur militaire, indiscipliné, il n’hésite pas parfois à déserter pour remplir au mieux ses missions. Le scénario utilise tous les poncifs du Western américain avec tout ce qu’il faut de rebondissements et de personnages pittoresques (Mc Clure, Angel Face, Red Nick, Chihuahua Pearl etc. sans compter les Indiens qui sont réhabilités par les auteurs, point de vue adopté d’ailleurs dans Cartland). Parallèlement au cycle classique de la saga de Blueberry, Giraud dessine entre 68 et 70 la jeunesse du futur lieutenant. Cette “série” reprend son cours en 85 sous le crayon de Colin Wilson, très respectueux du style imposé par Giraud. Les albums ont successivement été édités par Dargaud (22 titres, l’essentiel du fond) puis par Fleurus/Hachette, puis par Novédi et enfin par Alpen pour la nouveauté dessinée par Vance. Dargaud a entrepris la réédition des albums Blueberry remaquettés et agrémentés de nouvelles couleurs. Les Apaches vont-ils entrer en guerre contre les visages-pâles ? Fort Navajo (Arizona), cerné par plusieurs de ces Indiens est coupé du monde. L’angoisse règne à l’intérieur du Fort dans lequel plusieurs grands chefs apaches sont retenus prisonniers.</p>
Reliure
- Relié
SBN 13
9782205042139ISBN 10
2205042130Nombre de pages
48Largeur
0.79Longueur
22.4Épaisseur
29.59Méthode de livraison

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