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LA DEDICACE DE LA TRADUCTRICE : Grâce au commissaire Montalbano, le héros de ses romans policiers, Andrea Camilleri, homme de théâtre et de télévision confirmé, est devenu aussi, depuis quelques années, un auteur à très grand succès. L’engouement des Italiens pour cet écrivain sicilien, tard venu dans le monde des lettres, s’explique surtout par la langue très particulière qu’il emploie : un mélange savamment dosé d’italien, de dialecte sicilien et de parler familial, aux effets dépaysants, fortement expressifs et très drôles. Enracinée dans une histoire et un terroir, cette langue savoureuse fait naturellement merveille dans l’autre genre littéraire que Camilleri cultive assidûment : le roman historique, les récits situés à la fin du XIXème siècle, à Vigàta, la même ville imaginaire qui, à un siècle près, est le théâtre des enquêtes de Montalbano. C’est à cette veine historique, que Camilleri lui-même avoue préférer, qu’appartient “La concession du téléphone”. Comme à son habitude, Camilleri s’inspire d’un document d’archives, ici une autorisation ministérielle, datant de 1892, accordant la concession d’une ligne de téléphone privée, autour de laquelle l’imagination de l’auteur façonne personnages et enjeux. Rien ne manque : amours et meurtres, complicités et rivalités, intérêts et idéaux, sens du devoir et abus de pouvoir, dans une Sicile encore bigote traversée par les premiers mouvements socialistes. On y voit donc le fringuant Filippo Genuardi, jeune dandy désoeuvré friand d’innovations technologiques, entreprendre les démarches administratives qui lui permettront de faire installer une ligne de téléphone privée entre son domicile et celui de son beau-père. Lubie ? En tout cas, c’est un pavé dans la mare, qui va provoquer, de proche en proche, des remous croissants. Le préfet de région, un Napolitain un peu illuminé et très paranoïaque, interprète la requête de Genuardi comme le geste d’un dangereux subversif. La Sûreté d’une part, les carabiniers de l’autre vont donc se mêler des affaires de leur concitoyen à qui, pour d’autres raisons, le boss de la mafia locale s’intéresse lui aussi de très près. Et Camilleri de faire tourner, souverain, ce manège vertigineux de quiproquos, déformations, incompréhensions, affabulations, demi-mensonges et fausses vérités. Il m’a été aussi difficile qu’agréable de traduire ce roman, car le récit, mené uniquement à travers les lettres des différents personnages et leurs dialogues en direct, présente une variété de registres stimulante, où le “ton” compte avant tout. Le pari consistait pour moi à transcrire les spécificités linguistiques de chaque personnage, mais sans forcer la note : la langue de bois des bureaucrates, les lourdeurs rhétoriques du préfet, la clarté presque cartésienne du commissaire, l’argot des acolytes du boss, le parler intime et spontané des personnages féminins, la vigueur et la verdeur du langage des personnages secondaires tels que le curé, les propriétaires terriens, les négociants. J’espère que le lecteur s’y retrouvera ! Mais, au fait : pourquoi diable Filippo Genuardi tient-il tant à se faire installer le téléphone ? (Dominique Vittoz) Les faits se déroulent dans une petite localité sicilienne (l’imaginaire Vigàta), du 12 juin 1891 au 20 août 1892. En entreprenant des démarches administratives pour l’obtention d’une ligne téléphonique privée, le fringant Filippo Genuardi éveille les soupçons d’un préfet de région paranoïaque qui interprète cette démarche comme le geste d’un esprit dangereux et subversif… Rebondissements de situation, quiproquos savoureux, effets de surprise : dans cette tragi-comédie présentée sous forme d’échanges épistolaires, Andrea Camilleri donne libre cours à son imagination débordante et malicieuse, épinglant au passage les aberrations du pouvoir, la logique perverse de la mafia, tout autant que l’inguérissable vanité des individus. Né en 1925 près d’Agrigente, en Sicile, auteur de poèmes et de pièces de théâtre, Andrea Camilleri a une longue carrière de metteur en scène derrière lui. En 1982, il publie son premier roman, qui sera suivi d’une vingtaine d’autres. A partir du début des années 1990, Camilleri rencontre un succès croissant en Italie où ses derniers ouvrages occupent la tête des ventes. En France sont déjà parus deux romans policiers, la Forme de l’eau et Chien de faïence, ainsi que l’Opéra de Vigàta. Vigàta, petite bourgade de Sicile, 1891. Filippo Genuardi, négociant en bois mais surtout jeune dandy consommateur d’innovations technologiques, veut se faire installer une ligne téléphonique. Il écrit pour cela au préfet de région, un Napolitain visiblement paranoïaque. Dans ses hilarantes demandes écrites, ” Pippo ” Genuardi fait une bête petite faute d’orthographe au nom du préfet et le voilà soupçonné d’être un dangereux agitateur. Suivra, par lettres interposées ou dialogues savoureux, un feu d’artifice de malentendus, mensonges, quiproquos, etc. La mafia locale mettra ainsi son grain de demi-sel dans cette curieuse aventure. Mais pourquoi diable Pippo tient-il tant à avoir le téléphone ? Une tragi-comédie géniale. Dès la vingtième page on se tord de rire et ça ne s’arrête plus jusqu’à la fin. Dans la veine des romans ” historiques ” d’Andrea Camilleri – ceux qui se fondentsur des documents d’archives comme La Saison de la chasse (2213608350) – le créateur du célèbre inspecteur contemporain Montalbano s’en donne à coeur joie. La vie de Vigàta, sempiternel décor imaginaire de Camilleri quelles que soient les époques, est toujours aussi passionnante. Un petit bonheur de livre, à dévorer au soleil.–Bruno Ménard
Description
<p>LA DEDICACE DE LA TRADUCTRICE : Grâce au commissaire Montalbano, le héros de ses romans policiers, Andrea Camilleri, homme de théâtre et de télévision confirmé, est devenu aussi, depuis quelques années, un auteur à très grand succès. L’engouement des Italiens pour cet écrivain sicilien, tard venu dans le monde des lettres, s’explique surtout par la langue très particulière qu’il emploie : un mélange savamment dosé d’italien, de dialecte sicilien et de parler familial, aux effets dépaysants, fortement expressifs et très drôles. Enracinée dans une histoire et un terroir, cette langue savoureuse fait naturellement merveille dans l’autre genre littéraire que Camilleri cultive assidûment : le roman historique, les récits situés à la fin du XIXème siècle, à Vigàta, la même ville imaginaire qui, à un siècle près, est le théâtre des enquêtes de Montalbano. C’est à cette veine historique, que Camilleri lui-même avoue préférer, qu’appartient “La concession du téléphone”. Comme à son habitude, Camilleri s’inspire d’un document d’archives, ici une autorisation ministérielle, datant de 1892, accordant la concession d’une ligne de téléphone privée, autour de laquelle l’imagination de l’auteur façonne personnages et enjeux. Rien ne manque : amours et meurtres, complicités et rivalités, intérêts et idéaux, sens du devoir et abus de pouvoir, dans une Sicile encore bigote traversée par les premiers mouvements socialistes. On y voit donc le fringuant Filippo Genuardi, jeune dandy désoeuvré friand d’innovations technologiques, entreprendre les démarches administratives qui lui permettront de faire installer une ligne de téléphone privée entre son domicile et celui de son beau-père. Lubie ? En tout cas, c’est un pavé dans la mare, qui va provoquer, de proche en proche, des remous croissants. Le préfet de région, un Napolitain un peu illuminé et très paranoïaque, interprète la requête de Genuardi comme le geste d’un dangereux subversif. La Sûreté d’une part, les carabiniers de l’autre vont donc se mêler des affaires de leur concitoyen à qui, pour d’autres raisons, le boss de la mafia locale s’intéresse lui aussi de très près. Et Camilleri de faire tourner, souverain, ce manège vertigineux de quiproquos, déformations, incompréhensions, affabulations, demi-mensonges et fausses vérités. Il m’a été aussi difficile qu’agréable de traduire ce roman, car le récit, mené uniquement à travers les lettres des différents personnages et leurs dialogues en direct, présente une variété de registres stimulante, où le “ton” compte avant tout. Le pari consistait pour moi à transcrire les spécificités linguistiques de chaque personnage, mais sans forcer la note : la langue de bois des bureaucrates, les lourdeurs rhétoriques du préfet, la clarté presque cartésienne du commissaire, l’argot des acolytes du boss, le parler intime et spontané des personnages féminins, la vigueur et la verdeur du langage des personnages secondaires tels que le curé, les propriétaires terriens, les négociants. J’espère que le lecteur s’y retrouvera ! Mais, au fait : pourquoi diable Filippo Genuardi tient-il tant à se faire installer le téléphone ? (Dominique Vittoz) Les faits se déroulent dans une petite localité sicilienne (l’imaginaire Vigàta), du 12 juin 1891 au 20 août 1892. En entreprenant des démarches administratives pour l’obtention d’une ligne téléphonique privée, le fringant Filippo Genuardi éveille les soupçons d’un préfet de région paranoïaque qui interprète cette démarche comme le geste d’un esprit dangereux et subversif… Rebondissements de situation, quiproquos savoureux, effets de surprise : dans cette tragi-comédie présentée sous forme d’échanges épistolaires, Andrea Camilleri donne libre cours à son imagination débordante et malicieuse, épinglant au passage les aberrations du pouvoir, la logique perverse de la mafia, tout autant que l’inguérissable vanité des individus. Né en 1925 près d’Agrigente, en Sicile, auteur de poèmes et de pièces de théâtre, Andrea Camilleri a une longue carrière de metteur en scène derrière lui. En 1982, il publie son premier roman, qui sera suivi d’une vingtaine d’autres. A partir du début des années 1990, Camilleri rencontre un succès croissant en Italie où ses derniers ouvrages occupent la tête des ventes. En France sont déjà parus deux romans policiers, la Forme de l’eau et Chien de faïence, ainsi que l’Opéra de Vigàta. Vigàta, petite bourgade de Sicile, 1891. Filippo Genuardi, négociant en bois mais surtout jeune dandy consommateur d’innovations technologiques, veut se faire installer une ligne téléphonique. Il écrit pour cela au préfet de région, un Napolitain visiblement paranoïaque. Dans ses hilarantes demandes écrites, ” Pippo ” Genuardi fait une bête petite faute d’orthographe au nom du préfet et le voilà soupçonné d’être un dangereux agitateur. Suivra, par lettres interposées ou dialogues savoureux, un feu d’artifice de malentendus, mensonges, quiproquos, etc. La mafia locale mettra ainsi son grain de demi-sel dans cette curieuse aventure. Mais pourquoi diable Pippo tient-il tant à avoir le téléphone ? Une tragi-comédie géniale. Dès la vingtième page on se tord de rire et ça ne s’arrête plus jusqu’à la fin. Dans la veine des romans ” historiques ” d’Andrea Camilleri – ceux qui se fondentsur des documents d’archives comme La Saison de la chasse (2213608350) – le créateur du célèbre inspecteur contemporain Montalbano s’en donne à coeur joie. La vie de Vigàta, sempiternel décor imaginaire de Camilleri quelles que soient les époques, est toujours aussi passionnante. Un petit bonheur de livre, à dévorer au soleil.–Bruno Ménard</p>
Reliure
- Broché
Auteur
Andrea CamilleriÉtat
- Très bon état
Épaisseur
21.41Longueur
13.59Largeur
2.31Nombre de pages
282ISBN 10
2213603375SBN 13
9782213603377Méthode de livraison
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