Carnets d'Orient, tome 6 - La Guerre fantôme
Référence: B16768
Livr'EnsembleCaractéristiques techniques
Description
<p>L’action, au début du récit, se situe en Algérie en novembre 1954, au cours des premières semaines de l’insurrection. On suivra en parallèle les destinées des différents personnages : Sauveur et Marianne, jeunes français insouciants qui demeurent à Alger. Samia, étudiante en médecine et son cousin Ali, également étudiant. Octave, proche parent de Marianne, gradé récemment rentré de Dien Bien Phu pour venir grossir les rangs de l’armée française en Algérie. Mourad enfin, qui prendra le maquis pour le FLN montant. Le récit s’articule cependant autour du jeune berger Saïd, qui habite un village perdu dans lequel tous les personnages se rendront à un moment ou l’autre de l’histoire. Ferrandez nous livre, avec la sensibilité qu’on lui connaît, une histoire empreinte de vérité, de vécu. Les héros ne sont jamais jugés, l’auteur cherche au contraire à analyser le parcours des individus. Chaque communauté présente en Algérie à l’époque est représentée, ainsi que ses réactions face aux grands tourments de l’Histoire. Ils s’appellent Saïd et Mahmoud. Deux enfants confrontés, directement ou indirectement, à la tragédie de la guerre et à la confrontation avec l’Autre, deux gamins qui ont l’âge de l’école, du jeu et de l’émerveillement mais que l’histoire va plonger dans des réflexions, voire des actes, d’adultes … A travers la saga d’une famille, l’auteur, né en Algérie mais élevé dans le sud de la France, raconte l’histoire de l’Algérie, de sa colonisation jusqu’à son indépendance en 1963. “La Guerre fantôme” est située entre novembre 1954 et octobre 1956, entre la Toussaint sanglante et le conflit de Suez, mais l’album est au coeur de la guerre. Les exactions des uns et des autres ne sont pas cachées, les points de vue des appelés du contingent et des maquisards se juxtaposent, la joliesse des plages de Tipasa se heurte à la dureté rocailleuse du maquis et à la banalité grivoise des campements militaires. Dialogues et images donnent une réalité gémellaire au conflit, tordant le cou aux partis pris et aux idées toutes faites. La guerre fantôme procède par touches juxtaposées. La douceur de vivre un jour de Toussaint à Tipasa et l’âpreté du maquis vont soudain basculer dans un univers où les uns pratiquent la torture et les autres la mutilation, dans un crescendo de l’horreur. […] Il n’y a ici nul jugement sur les torts des uns ou des autres, mais simplement cette remarquable mise à plat que permet la bande dessinée. (Gilles Kepel)</p>
Reliure
- Broché
Auteur
Jacques FerrandezÉtat
- Très bon état
Épaisseur
30.4Longueur
22.61Largeur
0.99Nombre de pages
64ISBN 10
2203390026SBN 13
9782203390027Click & collect
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L’action, au début du récit, se situe en Algérie en novembre 1954, au cours des premières semaines de l’insurrection. On suivra en parallèle les destinées des différents personnages : Sauveur et Marianne, jeunes français insouciants qui demeurent à Alger. Samia, étudiante en médecine et son cousin Ali, également étudiant. Octave, proche parent de Marianne, gradé récemment rentré de Dien Bien Phu pour venir grossir les rangs de l’armée française en Algérie. Mourad enfin, qui prendra le maquis pour le FLN montant. Le récit s’articule cependant autour du jeune berger Saïd, qui habite un village perdu dans lequel tous les personnages se rendront à un moment ou l’autre de l’histoire. Ferrandez nous livre, avec la sensibilité qu’on lui connaît, une histoire empreinte de vérité, de vécu. Les héros ne sont jamais jugés, l’auteur cherche au contraire à analyser le parcours des individus. Chaque communauté présente en Algérie à l’époque est représentée, ainsi que ses réactions face aux grands tourments de l’Histoire. Ils s’appellent Saïd et Mahmoud. Deux enfants confrontés, directement ou indirectement, à la tragédie de la guerre et à la confrontation avec l’Autre, deux gamins qui ont l’âge de l’école, du jeu et de l’émerveillement mais que l’histoire va plonger dans des réflexions, voire des actes, d’adultes … A travers la saga d’une famille, l’auteur, né en Algérie mais élevé dans le sud de la France, raconte l’histoire de l’Algérie, de sa colonisation jusqu’à son indépendance en 1963. “La Guerre fantôme” est située entre novembre 1954 et octobre 1956, entre la Toussaint sanglante et le conflit de Suez, mais l’album est au coeur de la guerre. Les exactions des uns et des autres ne sont pas cachées, les points de vue des appelés du contingent et des maquisards se juxtaposent, la joliesse des plages de Tipasa se heurte à la dureté rocailleuse du maquis et à la banalité grivoise des campements militaires. Dialogues et images donnent une réalité gémellaire au conflit, tordant le cou aux partis pris et aux idées toutes faites. La guerre fantôme procède par touches juxtaposées. La douceur de vivre un jour de Toussaint à Tipasa et l’âpreté du maquis vont soudain basculer dans un univers où les uns pratiquent la torture et les autres la mutilation, dans un crescendo de l’horreur. […] Il n’y a ici nul jugement sur les torts des uns ou des autres, mais simplement cette remarquable mise à plat que permet la bande dessinée. (Gilles Kepel)
Description
<p>L’action, au début du récit, se situe en Algérie en novembre 1954, au cours des premières semaines de l’insurrection. On suivra en parallèle les destinées des différents personnages : Sauveur et Marianne, jeunes français insouciants qui demeurent à Alger. Samia, étudiante en médecine et son cousin Ali, également étudiant. Octave, proche parent de Marianne, gradé récemment rentré de Dien Bien Phu pour venir grossir les rangs de l’armée française en Algérie. Mourad enfin, qui prendra le maquis pour le FLN montant. Le récit s’articule cependant autour du jeune berger Saïd, qui habite un village perdu dans lequel tous les personnages se rendront à un moment ou l’autre de l’histoire. Ferrandez nous livre, avec la sensibilité qu’on lui connaît, une histoire empreinte de vérité, de vécu. Les héros ne sont jamais jugés, l’auteur cherche au contraire à analyser le parcours des individus. Chaque communauté présente en Algérie à l’époque est représentée, ainsi que ses réactions face aux grands tourments de l’Histoire. Ils s’appellent Saïd et Mahmoud. Deux enfants confrontés, directement ou indirectement, à la tragédie de la guerre et à la confrontation avec l’Autre, deux gamins qui ont l’âge de l’école, du jeu et de l’émerveillement mais que l’histoire va plonger dans des réflexions, voire des actes, d’adultes … A travers la saga d’une famille, l’auteur, né en Algérie mais élevé dans le sud de la France, raconte l’histoire de l’Algérie, de sa colonisation jusqu’à son indépendance en 1963. “La Guerre fantôme” est située entre novembre 1954 et octobre 1956, entre la Toussaint sanglante et le conflit de Suez, mais l’album est au coeur de la guerre. Les exactions des uns et des autres ne sont pas cachées, les points de vue des appelés du contingent et des maquisards se juxtaposent, la joliesse des plages de Tipasa se heurte à la dureté rocailleuse du maquis et à la banalité grivoise des campements militaires. Dialogues et images donnent une réalité gémellaire au conflit, tordant le cou aux partis pris et aux idées toutes faites. La guerre fantôme procède par touches juxtaposées. La douceur de vivre un jour de Toussaint à Tipasa et l’âpreté du maquis vont soudain basculer dans un univers où les uns pratiquent la torture et les autres la mutilation, dans un crescendo de l’horreur. […] Il n’y a ici nul jugement sur les torts des uns ou des autres, mais simplement cette remarquable mise à plat que permet la bande dessinée. (Gilles Kepel)</p>
Reliure
- Broché
Auteur
Jacques FerrandezÉtat
- Très bon état
Épaisseur
30.4Longueur
22.61Largeur
0.99Nombre de pages
64ISBN 10
2203390026SBN 13
9782203390027Méthode de livraison
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