<p>Trois ans se sont écoulés depuis le fameux casse de Las Vegas. Danny Ocean (George Clooney) et ses complices se sont reconvertis et dépensent allègrement leur petite fortune chacun de leur côté. Hélas, Terry Benedict (Andy Garcia), le propriétaire des casinos dévalisés, les a retrouvés et exige, en échange de leur vie, le remboursement total du butin plus les intérêts. Ils ont quinze jours pour monter le coup qui leur permettra de réunir la somme… Exit les défauts d’Ocean’s Eleven, exercice de style trop poli qui masquait le vide sidéral du film et des personnages. Tout en légèreté, Ocean’s Twelve met du cœur et de la chair dans un jeu du chat et de la souris totalement jubilatoire (qui escroque qui ?) et permet à la brochette de stars qui illuminent la distribution de s’en donner à cœur joie, chacune ayant l’opportunité de faire son petit numéro. La mise en scène de Steven Soderbergh se révèle diaboliquement ingénieuse, et l’intrigue à tiroir ménage assez de suspense pour tenir le spectateur en haleine. L’intelligence rime avec l’élégance, l’humour avec le glamour. Un bijou ! Interactivité : 3/5 Un programme bien décevant pour un double-DVD collector. On n’y trouve en effet que 25 minutes de scènes coupées, au demeurant très agréables (notamment la séquence d’ouverture alternative) et un bref making of promotionnel de 12 minutes. Image : 4/5 L’éclairage et les couleurs variant énormément d’une scène à l’autre, la qualité de l’image se révèle assez inégale. Un excès de grain est parfois à déplorer. Son : 4/5 Un ensemble très convenable, même si les enceintes arrière ne sont pas assez souvent sollicitées. Steven Soderbergh retourne au cinéma de pur « entertainment » expérimenté avec Ocean’s Eleven. Alors, on prend les mêmes et on recommence ? Pas vraiment car non seulement la troupe s’étoffe grâce à la présence de Catherine Zeta-Jones et Vincent Cassel, mais surtout car cette suite surprend pour devenir au fil des minutes une séquelle nettement supérieure à l’original. Affranchi des contraintes du remake, Soderbergh privilégie avec justesse et bonheur les personnages et les dialogues au détriment des rebondissements et souligne la complicité et la complémentarité de son casting. Variant les mises en scènes, les esthétiques, les influences visuelles, le réalisateur fait preuve d’une incroyable virtuosité technique sans oublier de raconter une histoire jubilatoire, ludique et intelligente. L’édition collector apporte en outre 27 minutes de scènes coupées et un court making of rendant compte de l’ambiance très décontractée du tournage, mais on aurait aimé en avoir plus ! &#8211; www.ecranlarge.com</p>