<p>Le lieu ? La Chine, plus exactement la région de Guilin, près de la ville de Dayong. L&#8217;époque ? La soixante et unième année de la dynastie des Song, à l&#8217;aube du soixante-quatrième jour après la fête des lanternes, plus simplement le 13 avril de l&#8217;an 1021. Nous sommes dans un récit historique situé dans la Chine médiévale, vouée aux clameurs des combats menés par les maîtres de la guerre ? Non, dans une histoire de science-fiction. La série Yoko Tsuno nous avait habitués depuis quelques épisodes à ces allers-retours dans le temps et dans l&#8217;espace. Dans le précédent album, La Jonque céleste, nous avions découvert le décor fascinant de cette Chine du XIe siècle. Yoko y avait fait le voyage pour sauver d&#8217;une mort certaine une princesse de six ans, troisième épouse d&#8217;un empereur de Chine qu&#8217;elle n&#8217;avait même pas rencontré. Mais le dessinateur belge à la minutie légendaire avait l&#8217;impression de n&#8217;avoir qu&#8217;effleuré un sujet très riche et prend le prétexte d&#8217;une comptine racontée à son héroïne par sa grand-mère pour ramener à son époque la petite princesse arrachée aux griffes du destin. Entre dragon de légende et vaisseau translateur futuriste, tel est le récit de ce nouvel album de Yoko dont les images s&#8217;enluminent d&#8217;un dessin aux coloris délicats et dont la précision dans la description des décors et des personnages a la naïveté charmante et mystérieuse des estampes orientales. </p>