La mer, le matin

Référence: 9782264061775

1,50 €3,00 €
Très bon état
Livr'Ensemble Livr'Ensemble

La mer, le matin

+ En savoir plus

Caractéristiques techniques

Description

<p>Deux mères et deux fils que la Méditerranée sépare.<br />
Deux rives, deux pays, deux histoires que l&#8217;Histoire avec un grand H relie pourtant.</p>
<p>En Libye la révolte gronde. La guerre éclate. Dans un pays en proie à la violence, en pleine déroute, certains n&#8217;ont plus le choix. Il leur faut partir avant d&#8217;être tués, comme Omar, le mari de Jamila. La jeune femme part donc avec son petit garçon, Farid, trop jeune pour comprendre la violence des hommes. Farid ne connaît que le désert. La terre de ses ancêtres bédouins. Il n&#8217;a jamais vu la mer. Mais Jamila sait que le salut est là, que leur unique chance de survie est d&#8217;embarquer sur l&#8217;un de ces bateaux qui promettent de les mener en Sicile.<br />
Jamila a donné tout son argent au passeur, elle n&#8217;a plus rien, plus rien que cette dérisoire amulette qu&#8217;elle a nouée autour du cou de Farid, plus rien que son châle qui le protégera du soleil et du sel, plus rien qu&#8217;un peu d&#8217;eau qu&#8217;elle lui donne goutte à goutte, pour qu&#8217;il ne meure pas. Et cette force que le désespoir donne aux mères.<br />
De l&#8217;autre côté de la mer, vit un autre garçon, Vito, qui ne sait que faire de ses dix-huit ans. Vito est né en Sicile mais sa mère, Angelina, a vu le jour à Tripoli. Pendant onze ans, elle a été arabe. Avant qu&#8217;en 1970, Kadhafi, ayant pris le pouvoir, chasse les colons italiens de cette « quatrième rive » de l&#8217;Italie ou la faim les avait poussés à émigrer. Elle est partie avec ses parents, qui n&#8217;ont jamais pu se sentir chez eux en Italie. Un jour, Angelina a su que les Italiens pouvaient revenir en Libye. Faire du tourisme. Kadhafi était l&#8217;ami de Berlusconi. Alors Angelina est retournée à Tripoli avec son fils, Vito, et sa mère, Santa. Angelina a marché sur les traces de son passé, de celui de tous ces Italiens qui ont travaillé la terre de Libye, de ses parents qui avaient repris une petite fabrique de bougies. Elle a même retrouvé Ali, son ami d&#8217;enfance. Mais la Libye n&#8217;est plus le pays de ses jeunes années, et Ali n&#8217;est plus le garçon d&#8217;autrefois.<br />
L&#8217;été n&#8217;en finit pas de s&#8217;achever. Vito traîne sur les plages son mal de vivre. Sur la grève, la mer dépose les débris d&#8217;un naufrage, les débris d&#8217;une histoire. Celle de tous ceux qui ont voulu fuir leur pays mais qui n&#8217;accosteront jamais aux rives de l&#8217;Italie. Vito ramasse ces vestiges sur la plage. Il sait, il sent qu&#8217;il lui faut préserver la mémoire de ces jours terribles. Il colle ses trouvailles sur un immense tableau bleu. Au centre, une de ces amulettes porte-bonheur que les mères arabes mettent au cou de leurs enfants pour les protéger du mauvais sort.</p>

État

  • Très bon état

À propos du vendeur

logo du vendeur Livr'Ensemble
Vendu par
Livr'Ensemble
Rue du Grand Péril 108, 7090 Braine-le-Comte, Belgique

Deux mères et deux fils que la Méditerranée sépare.
Deux rives, deux pays, deux histoires que l’Histoire avec un grand H relie pourtant.

En Libye la révolte gronde. La guerre éclate. Dans un pays en proie à la violence, en pleine déroute, certains n’ont plus le choix. Il leur faut partir avant d’être tués, comme Omar, le mari de Jamila. La jeune femme part donc avec son petit garçon, Farid, trop jeune pour comprendre la violence des hommes. Farid ne connaît que le désert. La terre de ses ancêtres bédouins. Il n’a jamais vu la mer. Mais Jamila sait que le salut est là, que leur unique chance de survie est d’embarquer sur l’un de ces bateaux qui promettent de les mener en Sicile.
Jamila a donné tout son argent au passeur, elle n’a plus rien, plus rien que cette dérisoire amulette qu’elle a nouée autour du cou de Farid, plus rien que son châle qui le protégera du soleil et du sel, plus rien qu’un peu d’eau qu’elle lui donne goutte à goutte, pour qu’il ne meure pas. Et cette force que le désespoir donne aux mères.
De l’autre côté de la mer, vit un autre garçon, Vito, qui ne sait que faire de ses dix-huit ans. Vito est né en Sicile mais sa mère, Angelina, a vu le jour à Tripoli. Pendant onze ans, elle a été arabe. Avant qu’en 1970, Kadhafi, ayant pris le pouvoir, chasse les colons italiens de cette « quatrième rive » de l’Italie ou la faim les avait poussés à émigrer. Elle est partie avec ses parents, qui n’ont jamais pu se sentir chez eux en Italie. Un jour, Angelina a su que les Italiens pouvaient revenir en Libye. Faire du tourisme. Kadhafi était l’ami de Berlusconi. Alors Angelina est retournée à Tripoli avec son fils, Vito, et sa mère, Santa. Angelina a marché sur les traces de son passé, de celui de tous ces Italiens qui ont travaillé la terre de Libye, de ses parents qui avaient repris une petite fabrique de bougies. Elle a même retrouvé Ali, son ami d’enfance. Mais la Libye n’est plus le pays de ses jeunes années, et Ali n’est plus le garçon d’autrefois.
L’été n’en finit pas de s’achever. Vito traîne sur les plages son mal de vivre. Sur la grève, la mer dépose les débris d’un naufrage, les débris d’une histoire. Celle de tous ceux qui ont voulu fuir leur pays mais qui n’accosteront jamais aux rives de l’Italie. Vito ramasse ces vestiges sur la plage. Il sait, il sent qu’il lui faut préserver la mémoire de ces jours terribles. Il colle ses trouvailles sur un immense tableau bleu. Au centre, une de ces amulettes porte-bonheur que les mères arabes mettent au cou de leurs enfants pour les protéger du mauvais sort.

Description

<p>Deux mères et deux fils que la Méditerranée sépare.<br />
Deux rives, deux pays, deux histoires que l&#8217;Histoire avec un grand H relie pourtant.</p>
<p>En Libye la révolte gronde. La guerre éclate. Dans un pays en proie à la violence, en pleine déroute, certains n&#8217;ont plus le choix. Il leur faut partir avant d&#8217;être tués, comme Omar, le mari de Jamila. La jeune femme part donc avec son petit garçon, Farid, trop jeune pour comprendre la violence des hommes. Farid ne connaît que le désert. La terre de ses ancêtres bédouins. Il n&#8217;a jamais vu la mer. Mais Jamila sait que le salut est là, que leur unique chance de survie est d&#8217;embarquer sur l&#8217;un de ces bateaux qui promettent de les mener en Sicile.<br />
Jamila a donné tout son argent au passeur, elle n&#8217;a plus rien, plus rien que cette dérisoire amulette qu&#8217;elle a nouée autour du cou de Farid, plus rien que son châle qui le protégera du soleil et du sel, plus rien qu&#8217;un peu d&#8217;eau qu&#8217;elle lui donne goutte à goutte, pour qu&#8217;il ne meure pas. Et cette force que le désespoir donne aux mères.<br />
De l&#8217;autre côté de la mer, vit un autre garçon, Vito, qui ne sait que faire de ses dix-huit ans. Vito est né en Sicile mais sa mère, Angelina, a vu le jour à Tripoli. Pendant onze ans, elle a été arabe. Avant qu&#8217;en 1970, Kadhafi, ayant pris le pouvoir, chasse les colons italiens de cette « quatrième rive » de l&#8217;Italie ou la faim les avait poussés à émigrer. Elle est partie avec ses parents, qui n&#8217;ont jamais pu se sentir chez eux en Italie. Un jour, Angelina a su que les Italiens pouvaient revenir en Libye. Faire du tourisme. Kadhafi était l&#8217;ami de Berlusconi. Alors Angelina est retournée à Tripoli avec son fils, Vito, et sa mère, Santa. Angelina a marché sur les traces de son passé, de celui de tous ces Italiens qui ont travaillé la terre de Libye, de ses parents qui avaient repris une petite fabrique de bougies. Elle a même retrouvé Ali, son ami d&#8217;enfance. Mais la Libye n&#8217;est plus le pays de ses jeunes années, et Ali n&#8217;est plus le garçon d&#8217;autrefois.<br />
L&#8217;été n&#8217;en finit pas de s&#8217;achever. Vito traîne sur les plages son mal de vivre. Sur la grève, la mer dépose les débris d&#8217;un naufrage, les débris d&#8217;une histoire. Celle de tous ceux qui ont voulu fuir leur pays mais qui n&#8217;accosteront jamais aux rives de l&#8217;Italie. Vito ramasse ces vestiges sur la plage. Il sait, il sent qu&#8217;il lui faut préserver la mémoire de ces jours terribles. Il colle ses trouvailles sur un immense tableau bleu. Au centre, une de ces amulettes porte-bonheur que les mères arabes mettent au cou de leurs enfants pour les protéger du mauvais sort.</p>

État

  • Très bon état

Méthode de livraison

Click and Collect
Livraison à domicile
Adresse de retrait du produit
Rue du Grand Péril 108, 7090 Braine-le-Comte, Belgique
Livr'Ensemble

Vous pourriez aussi aimer... Livr'Ensemble

La mission du Major Redstone
Bande dessinée

La mission du Major Redstone

8,15 €
Livr'Ensemble
Braine-le-Comte

Un prix juste et transparent

Les produits mis en vente sur cette plateforme ont été récupérés et remis en état par des entreprises d'économie sociale et circulaire.

En achetant ces produits, vous soutenez une activité localement inscrite qui met à l'emploi un maximum de personnes tout en diminuant la quantité de déchets produits par notre société.

Merci pour votre geste!

Domicile, Point Relais et Click & Collect entre 5 à 10 jours

Découvrez les boutiques autour de vous

Paiement sécurisé

Vos données sont protégées

Garantie

Tous les articles ont été vérifiés et sont garantis 1 an

Assistance

Mise en contact direct avec nos vendeurs