Voyez comme on danse

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Voyez comme on danse

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Caractéristiques techniques

Description

<p>Deux ou trois étés de suite, nous avions lâché l&#8217;Italie pour l&#8217;une ou l&#8217;autre des îles grecques. Nous louions pour pas cher des maisons qui étaient loin des villages et tout près de la mer. Les voitures, les journaux, les faits divers, les impôts, les débats de société et les institutions, nous les laissions derrière nous avec Margault et Romain. A Naxos, notre chemin donnait sur un champ de lavande.<br />
A Symi, nous avions un figuier au centre du jardin. J&#8217;écrivais à son ombre un livre sur mon enfance qui allait s&#8217;appeler &#8220;Au plaisir de Dieu&#8221;. Nous avions lu cette devise à Rome, Marina et moi sur le linteau d&#8217;un oratoire tout rond bâti par un cardinal Bourguignon à deux pas de San Giovanni a Porta Latina.<br />
Nous marchions sur le sable, nous dormions beaucoup, nous ne voyions personne, nous nous baignions à tout bout de champ, nous nous nourrissions de tomates, de mezze, de feuilles de vigne farcies, de tzatziki. Les journaux de Paris arrivaient une fois par semaine au port où nous n&#8217;allions pas les chercher. C&#8217;était une vie magnifique. Rencontré une fois par hasard un matin boulevard Saint-Michel, Gérard m&#8217;avait demandé avec une sorte de stupeur :<br />
&#8211; Mais vous ne vous ennuyez pas, seuls, là-bas, tous les deux ?<br />
Non, nous ne nous ennuyions pas. Nous ne faisions presque rien. Nous nous aimions.</p>

Reliure

  • Broché

Auteur

Jean d'Ormesson

État

  • Très bon état

Épaisseur

3.51

Longueur

21.59

Largeur

13.59

Nombre de pages

388

ISBN 10

2221095359

SBN 13

9782221095355

À propos du vendeur

logo du vendeur Livr'Ensemble
Vendu par
Livr'Ensemble
Rue du Grand Péril 108, 7090 Braine-le-Comte, Belgique

Deux ou trois étés de suite, nous avions lâché l’Italie pour l’une ou l’autre des îles grecques. Nous louions pour pas cher des maisons qui étaient loin des villages et tout près de la mer. Les voitures, les journaux, les faits divers, les impôts, les débats de société et les institutions, nous les laissions derrière nous avec Margault et Romain. A Naxos, notre chemin donnait sur un champ de lavande.
A Symi, nous avions un figuier au centre du jardin. J’écrivais à son ombre un livre sur mon enfance qui allait s’appeler “Au plaisir de Dieu”. Nous avions lu cette devise à Rome, Marina et moi sur le linteau d’un oratoire tout rond bâti par un cardinal Bourguignon à deux pas de San Giovanni a Porta Latina.
Nous marchions sur le sable, nous dormions beaucoup, nous ne voyions personne, nous nous baignions à tout bout de champ, nous nous nourrissions de tomates, de mezze, de feuilles de vigne farcies, de tzatziki. Les journaux de Paris arrivaient une fois par semaine au port où nous n’allions pas les chercher. C’était une vie magnifique. Rencontré une fois par hasard un matin boulevard Saint-Michel, Gérard m’avait demandé avec une sorte de stupeur :
– Mais vous ne vous ennuyez pas, seuls, là-bas, tous les deux ?
Non, nous ne nous ennuyions pas. Nous ne faisions presque rien. Nous nous aimions.

Description

<p>Deux ou trois étés de suite, nous avions lâché l&#8217;Italie pour l&#8217;une ou l&#8217;autre des îles grecques. Nous louions pour pas cher des maisons qui étaient loin des villages et tout près de la mer. Les voitures, les journaux, les faits divers, les impôts, les débats de société et les institutions, nous les laissions derrière nous avec Margault et Romain. A Naxos, notre chemin donnait sur un champ de lavande.<br />
A Symi, nous avions un figuier au centre du jardin. J&#8217;écrivais à son ombre un livre sur mon enfance qui allait s&#8217;appeler &#8220;Au plaisir de Dieu&#8221;. Nous avions lu cette devise à Rome, Marina et moi sur le linteau d&#8217;un oratoire tout rond bâti par un cardinal Bourguignon à deux pas de San Giovanni a Porta Latina.<br />
Nous marchions sur le sable, nous dormions beaucoup, nous ne voyions personne, nous nous baignions à tout bout de champ, nous nous nourrissions de tomates, de mezze, de feuilles de vigne farcies, de tzatziki. Les journaux de Paris arrivaient une fois par semaine au port où nous n&#8217;allions pas les chercher. C&#8217;était une vie magnifique. Rencontré une fois par hasard un matin boulevard Saint-Michel, Gérard m&#8217;avait demandé avec une sorte de stupeur :<br />
&#8211; Mais vous ne vous ennuyez pas, seuls, là-bas, tous les deux ?<br />
Non, nous ne nous ennuyions pas. Nous ne faisions presque rien. Nous nous aimions.</p>

Reliure

  • Broché

Auteur

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Épaisseur

3.51

Longueur

21.59

Largeur

13.59

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388

ISBN 10

2221095359

SBN 13

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