À propos du vendeur
“Figurez-vous un homme qui s’apprête à vivre un événement éclair, la perte de sa main gauche, bien avant d’avoir la quarantaine.” Pour une chaîne de télévision surnommée Calamitel, il est journaliste : un métier qui ne requiert pas forcément l’usage de ses deux mains. Quoique… Quel téléspectateur a envie de voir son journal présenté par un malchanceux qui s’est fait bouffer la main en pleine antenne par un lion affamé dans un cirque indien ? !!! Voilà donc Patrick Wallingford (c’est son nom) décidé à se faire greffer. Pour le travail, pour l’usage. C’est un play-boy à l’humeur égale, marié, divorcé, enclin aux brèves rencontres. Cette idée de greffe sera l’occasion d’une rencontre avec un autre drôle d’oiseau : Nick Zajac, un chirurgien neurasthénique, monstrueusement maigre, divorcé, bon père et amoureux de sa chienne coprophage, ancien buteur et milieu de terrain d’une équipe de crosse. Entre ces personnages tragi-comiques, un illuminé qui veut faire don de sa main à ce journaliste manchot dont les images ont parcouru le monde, une employée de maison transformée en bombe sexuelle, une universitaire, ancienne directrice de thèse et amante de Wallingford… Déjantés, allumés, perturbés et perturbant, ce sont tous des originaux qui cherchent leur place dans un ballet affreusement humain, où chacun tente de tirer son épingle du jeu. Quitte à prendre des petites pilules analgésiques et aphrodisiaques délivrées par un médecin indien ! Cette Quatrième Main de John Irving ne manque ni de rythme, ni de légèreté, ni de drôlerie. C’est que l’auteur met ses personnages et ses situations à une certaine distance, interpelle sans cesse son lecteur, intervient en narrateur omniscient, toujours enclin à juger ses marionnettes. Du coup, même l’image de cette main arrachée par la gueule d’un lion, loin d’horrifier, prête à sourire ! À l’évidence, Irving s’est beaucoup plu à séduire. On ne prendrait pas beaucoup de risque en misant sur une adaptation au cinéma de ce nouveau roman coloré. –Céline Darner C’est un lac vert émeraude, quelque part dans le nord des États-Unis. Patrick Wallingford est couché sur un ponton tiédi par le soleil et une femme à la voix sensuelle, qu’il entend sans la voir, lui propose de retirer leurs maillots mouillés. Ce rêve est induit par un puissant analgésique administré au héros dont un lion vient d’avaler la main gauche alors qu’il faisait un reportage sur un cirque, en Inde. Avec sa verve drolatique, Irving nous raconte la rencontre entre un candidat à la greffe, un brillant chirurgien sauvé de l’anorexie par sa jeune bonne marathonienne, une yupette aux dents longues, une maquilleuse mâcheuse de gomme. Et enfin une sirène vêtue d’un sweat-shirt vert, vert comme un lac quelque part dans le Nord, dans un récit sur la perte et la récupération, qui mène un adolescent attardé à l’âge d’homme – de père – pour l’attraction d’un être et d’un lieu magnétiques. Et si l’auteur cherchait à nous prouver que la force du désir est la plus magique des prothèses ! Tout au long du récit, on reconnaît des thèmes chers à Irving : l’Inde, le cirque, l’échange des destins, l’obstétrique, l’amour né de l’infortune, l’émotion de l’incongru, la pastorale américaine. Mais ce qui frappe, une fois encore, chez l’auteur du “Monde selon Garp”, c’est un vitalisme de lutteur obsédé par les germinations, la reproduction, l’innocence perdue du sexe … “La quatrième main”, c’est celle de l’Amérique perdue et rêvée. La greffe ne prend plus, et pourtant l’espoir d’un amour existe encore au-delà de la frontière.
Description
<p>“Figurez-vous un homme qui s’apprête à vivre un événement éclair, la perte de sa main gauche, bien avant d’avoir la quarantaine.” Pour une chaîne de télévision surnommée Calamitel, il est journaliste : un métier qui ne requiert pas forcément l’usage de ses deux mains. Quoique… Quel téléspectateur a envie de voir son journal présenté par un malchanceux qui s’est fait bouffer la main en pleine antenne par un lion affamé dans un cirque indien ? !!! Voilà donc Patrick Wallingford (c’est son nom) décidé à se faire greffer. Pour le travail, pour l’usage. C’est un play-boy à l’humeur égale, marié, divorcé, enclin aux brèves rencontres. Cette idée de greffe sera l’occasion d’une rencontre avec un autre drôle d’oiseau : Nick Zajac, un chirurgien neurasthénique, monstrueusement maigre, divorcé, bon père et amoureux de sa chienne coprophage, ancien buteur et milieu de terrain d’une équipe de crosse. Entre ces personnages tragi-comiques, un illuminé qui veut faire don de sa main à ce journaliste manchot dont les images ont parcouru le monde, une employée de maison transformée en bombe sexuelle, une universitaire, ancienne directrice de thèse et amante de Wallingford… Déjantés, allumés, perturbés et perturbant, ce sont tous des originaux qui cherchent leur place dans un ballet affreusement humain, où chacun tente de tirer son épingle du jeu. Quitte à prendre des petites pilules analgésiques et aphrodisiaques délivrées par un médecin indien ! Cette Quatrième Main de John Irving ne manque ni de rythme, ni de légèreté, ni de drôlerie. C’est que l’auteur met ses personnages et ses situations à une certaine distance, interpelle sans cesse son lecteur, intervient en narrateur omniscient, toujours enclin à juger ses marionnettes. Du coup, même l’image de cette main arrachée par la gueule d’un lion, loin d’horrifier, prête à sourire ! À l’évidence, Irving s’est beaucoup plu à séduire. On ne prendrait pas beaucoup de risque en misant sur une adaptation au cinéma de ce nouveau roman coloré. –Céline Darner C’est un lac vert émeraude, quelque part dans le nord des États-Unis. Patrick Wallingford est couché sur un ponton tiédi par le soleil et une femme à la voix sensuelle, qu’il entend sans la voir, lui propose de retirer leurs maillots mouillés. Ce rêve est induit par un puissant analgésique administré au héros dont un lion vient d’avaler la main gauche alors qu’il faisait un reportage sur un cirque, en Inde. Avec sa verve drolatique, Irving nous raconte la rencontre entre un candidat à la greffe, un brillant chirurgien sauvé de l’anorexie par sa jeune bonne marathonienne, une yupette aux dents longues, une maquilleuse mâcheuse de gomme. Et enfin une sirène vêtue d’un sweat-shirt vert, vert comme un lac quelque part dans le Nord, dans un récit sur la perte et la récupération, qui mène un adolescent attardé à l’âge d’homme – de père – pour l’attraction d’un être et d’un lieu magnétiques. Et si l’auteur cherchait à nous prouver que la force du désir est la plus magique des prothèses ! Tout au long du récit, on reconnaît des thèmes chers à Irving : l’Inde, le cirque, l’échange des destins, l’obstétrique, l’amour né de l’infortune, l’émotion de l’incongru, la pastorale américaine. Mais ce qui frappe, une fois encore, chez l’auteur du “Monde selon Garp”, c’est un vitalisme de lutteur obsédé par les germinations, la reproduction, l’innocence perdue du sexe … “La quatrième main”, c’est celle de l’Amérique perdue et rêvée. La greffe ne prend plus, et pourtant l’espoir d’un amour existe encore au-delà de la frontière.</p>
Reliure
- Broché
Auteur
John IrvingÉtat
- Très bon état
Épaisseur
3Longueur
22Largeur
14.71Nombre de pages
384ISBN 10
2020509105SBN 13
9782020509107Méthode de livraison
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