À propos du vendeur
Dès les premières cases, la bataille s’engage. Des fantassins de l’armée régulière des États-Unis chargent la position des rebelles sudistes. Les obus explosent. Des soldats s’écroulent, foudroyés. Le champ de bataille n’est plus que confusion de corps blessés et d’hommes valides ou blessés fuyant en pagaille. Les râles sont couverts par le bruit de la mitraille. À l’arrière, deux généraux se disputent. Le premier, le général Sherman, veut arrêter cette boucherie. Face à lui, le général Grant réplique que cet assaut-là réussira, c’est sûr. “On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs” conclut-il cyniquement. On est dans un western réaliste, un film de John Wayne, de Raoul Walsh ou dans une BD de Blueberry ? Détrompez-vous : nous sommes dans une BD humoristique. Les Tuniques bleues, l’un des pamphlets anti-militaristes les plus mordants jamais créés par l’école belge de bande dessinée. Créée pour le Journal de Spirou en 1968 pour remplacer un “Poor Lonesome Cow-Boy” parti chevaucher vers d’autres horizons, qui aurait cru que les Tuniques Bleues seraient encore là trente ans après leurs premiers exploits ? Raoul Cauvin, qui faisait ses débuts de scénariste et Louis Salvérius un jeune dessinateur inconnu, avaient opportunément proposé de créer une nouvelle série dans le registre du western humoristique. Grâce à un couple de duettistes exceptionnels – Chesterfield, un sergent au sens de l’honneur chevillé à l’uniforme, pour qui la guerre est une opportunité, et Blutch, un caporal pleutre, tire-au-flanc mais plein de bon sens – ils ont pu relever le défi. La série démarra “sur les chapeaux de roue”. Mais, en 1970, dès la moitié du troisième album, la mort emporta le dessinateur Salvérius et laissa la série orpheline. Willy Lambil, qui n’arrivait pas à faire décoller la série Sandy et Hoppy malgré ses 23 épisodes, reprit la série brillamment et arriva à construire au bout de 44 albums une saga qui a rarement montré des signes de faiblesses. Fondé sur la technique des gags à répétition qui, comme dans Astérix ou Lucky Luke son modèle, les histoires de Cauvin et Lambil mêlent agréablement les anecdotes historiques et la farce humoristique. Confortée par un succès grandissant, cette série sans prétention artistique excessive illustre parfaitement la tradition de l’école belge : celle d’un divertissement réussi qui ravit aussi bien les adultes que les plus jeunes. –Didier Pasamonik Pour déloger les Sudistes retranchés dans un camp inexpugnable, le général Grant a une bonne idée. Mais son plan, creuser une galerie sous leur camp pour y faire sauter des tonneaux de poudre, fait long feu et le chef des Bleus replonge une fois encore dans la dive bouteille. Excédé, Lincoln envoie un de ses espions enquêter, prêt à saquer le général alcoolique. Blutch et Chesterfield vont devoir rivaliser d’ingéniosité pour ramener leur général dans le droit chemin tout en déjouant les plans de cet espion surnommé “l’Oreille du général”… Le sergent Chesterfield et le caporal Blutch sont à la BD ce que Laurel et Hardy étaient au cinéma : il y a le gros et le petit, les deux réunis formant un duo comique. Soldats dans l’armée nordiste pendant la guerre de Sécession, ces Tuniques repeintes aux couleurs de l’humour sont un classique de Spirou depuis leurs premiers (et peu glorieux) fait d’armes en 1968.
Description
<p>Dès les premières cases, la bataille s’engage. Des fantassins de l’armée régulière des États-Unis chargent la position des rebelles sudistes. Les obus explosent. Des soldats s’écroulent, foudroyés. Le champ de bataille n’est plus que confusion de corps blessés et d’hommes valides ou blessés fuyant en pagaille. Les râles sont couverts par le bruit de la mitraille. À l’arrière, deux généraux se disputent. Le premier, le général Sherman, veut arrêter cette boucherie. Face à lui, le général Grant réplique que cet assaut-là réussira, c’est sûr. “On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs” conclut-il cyniquement. On est dans un western réaliste, un film de John Wayne, de Raoul Walsh ou dans une BD de Blueberry ? Détrompez-vous : nous sommes dans une BD humoristique. Les Tuniques bleues, l’un des pamphlets anti-militaristes les plus mordants jamais créés par l’école belge de bande dessinée. Créée pour le Journal de Spirou en 1968 pour remplacer un “Poor Lonesome Cow-Boy” parti chevaucher vers d’autres horizons, qui aurait cru que les Tuniques Bleues seraient encore là trente ans après leurs premiers exploits ? Raoul Cauvin, qui faisait ses débuts de scénariste et Louis Salvérius un jeune dessinateur inconnu, avaient opportunément proposé de créer une nouvelle série dans le registre du western humoristique. Grâce à un couple de duettistes exceptionnels – Chesterfield, un sergent au sens de l’honneur chevillé à l’uniforme, pour qui la guerre est une opportunité, et Blutch, un caporal pleutre, tire-au-flanc mais plein de bon sens – ils ont pu relever le défi. La série démarra “sur les chapeaux de roue”. Mais, en 1970, dès la moitié du troisième album, la mort emporta le dessinateur Salvérius et laissa la série orpheline. Willy Lambil, qui n’arrivait pas à faire décoller la série Sandy et Hoppy malgré ses 23 épisodes, reprit la série brillamment et arriva à construire au bout de 44 albums une saga qui a rarement montré des signes de faiblesses. Fondé sur la technique des gags à répétition qui, comme dans Astérix ou Lucky Luke son modèle, les histoires de Cauvin et Lambil mêlent agréablement les anecdotes historiques et la farce humoristique. Confortée par un succès grandissant, cette série sans prétention artistique excessive illustre parfaitement la tradition de l’école belge : celle d’un divertissement réussi qui ravit aussi bien les adultes que les plus jeunes. –Didier Pasamonik Pour déloger les Sudistes retranchés dans un camp inexpugnable, le général Grant a une bonne idée. Mais son plan, creuser une galerie sous leur camp pour y faire sauter des tonneaux de poudre, fait long feu et le chef des Bleus replonge une fois encore dans la dive bouteille. Excédé, Lincoln envoie un de ses espions enquêter, prêt à saquer le général alcoolique. Blutch et Chesterfield vont devoir rivaliser d’ingéniosité pour ramener leur général dans le droit chemin tout en déjouant les plans de cet espion surnommé “l’Oreille du général”… Le sergent Chesterfield et le caporal Blutch sont à la BD ce que Laurel et Hardy étaient au cinéma : il y a le gros et le petit, les deux réunis formant un duo comique. Soldats dans l’armée nordiste pendant la guerre de Sécession, ces Tuniques repeintes aux couleurs de l’humour sont un classique de Spirou depuis leurs premiers (et peu glorieux) fait d’armes en 1968.</p>
Reliure
- Broché
Auteur
Raoul Cauvin,Willy LambilÉtat
- Très bon état
Épaisseur
0.79Longueur
30Largeur
21.79Nombre de pages
48ISBN 10
2800130938SBN 13
9782800130934Méthode de livraison
Vous pourriez aussi aimer... Livr'Ensemble
Un prix juste et transparent
Les produits mis en vente sur cette plateforme ont été récupérés et remis en état par des entreprises d'économie sociale et circulaire.
En achetant ces produits, vous soutenez une activité localement inscrite qui met à l'emploi un maximum de personnes tout en diminuant la quantité de déchets produits par notre société.
Merci pour votre geste!
Domicile, Point Relais et Click & Collect entre 5 à 10 jours
Découvrez les boutiques autour de vous
Paiement sécurisé
Vos données sont protégées
Garantie
Tous les articles ont été vérifiés et sont garantis 1 an
Assistance
Mise en contact direct avec nos vendeurs