Mongo Beti parle - Testament d'un esprit rebelle

Référence: L82423

4,50 €
Très bon état
Livr'Ensemble Livr'Ensemble

Mongo Beti parle - Testament d'un esprit rebelle

+ En savoir plus

Caractéristiques techniques

Description

<p>DANS LES MILIEUX LITTERAIRES, intellectuels et politiques africains, Mongo Beti (1932-2001) est entré dans l&#8217;histoire tant son écriture et ses opinions ont suscité et suscitent encore débats et controverses. Reconnu dès 1954 comme l&#8217;un des écrivains de langue française les plus importants, il fut cependant censuré à la fois en France et dans de nombreux pays africains pour ses dénonciations de toutes les formes de colonisation, du néocolonialisme, des dictatures et de la Françafrique. POLÉMISTE REDOUTABLE, pamphlétaire infatigable, romancier renommé et travailleur acharné, il fut pendant plus de 30 ans un écrivain exilé. Par crainte légitime des pièges et persécutions dont il pouvait être l&#8217;objet, il avait instauré une distance entre lui et quiconque cherchait à l&#8217;approcher, ce qui n&#8217;a pas facilité le travail des chercheurs autour de son oeuvre. «MONGO BETI PARLE», recueil de discussions et d&#8217;entretiens avec Ambroise Kom, est le testament d&#8217;un intellectuel hors norme qui, par son engagement total en faveur de la liberté en Afrique en général et au Cameroun en particulier, a inspiré plusieurs générations de leaders. C&#8217;est aussi et surtout un ouvrage de réflexions d&#8217;un libre penseur, avec ses ambiguïtés, ses paradoxes mais également son attachement viscéral à l&#8217;Afrique, au Cameroun et à son coin de pays natal. Ambroise Kom a enseigné les littératures africaines, africaines-américaines et caraïbes aux USA, Canada, France, Allemagne, Maroc et Cameroun. Il est actuellement professeur de littératures et titulaire, au Collège of The Holy Cross à Worcester, aux États-Unis, de la «Eleanor Howard O&#8217;Leary Chair in French and Francophone Studies». Il a dirigé plusieurs collectifs et publié des ouvrages sur Chester Himes, George Lamming et les enjeux culturels de la condition post-coloniale en Afrique. Extrait du livre : MONGO BETI est souvent interviewé, autant par les journalistes qui veulent le faire parler de ses prises de position politiques et de son militantisme que par les chercheurs désireux de percer certaines énigmes de son écriture. Le présent projet est né d&#8217;un autre type de préoccupation, celle de mieux appréhender l&#8217;itinéraire intellectuel de l&#8217;homme. En effet, lorsqu&#8217;on regarde le parcours des colonisés de la génération de Mongo Beti, on se rend compte que la plupart d&#8217;entre eux &#8211; y compris ceux qui furent militants dans leur jeunesse ou pendant leurs années d&#8217;études et leur séjour en métropole- se sont quelque peu rangés, soit en se faisant une place dans le système postcolonial africain, soit en s&#8217;accommodant de l&#8217;exil. Or Mongo Beti, bourgeois à bien des égards, comme il le reconnaît lui-même, aurait bien pu mener une paisible vie d&#8217;écrivain et de professeur agrégé dans la fonction publique française. Il aurait même pu devenir membre de la nomenklatura qui gère le Cameroun, surtout depuis le 6 novembre 1982, date depuis laquelle le pays est gouverné par un pouvoir qui ne cache pas ses tendances ethnicistes et met tout en oeuvre pour rallier à sa cause les élites des provinces du centre et du sud de la République. Dans les numéros 43 à 48 (janvier-février 1985 à novembre-décembre 1985) de Peuples Noirs &#8211; Peuples Africains, Mongo Beti explique longuement les clins d&#8217;oeil du régime Biya et écrit à ce propos : «Depuis l&#8217;arrivée de Paul Biya à la Présidence de la République du Cameroun, j&#8217;étais presque quotidiennement abordé par des gens se disant bien informés, des Beti catholiques notamment, qui m&#8217;annonçaient que le successeur d&#8217;Ahmadou Ahidjo désirait faire une ouverture dans ma direction, qu&#8217;il allait incessamment m&#8217;envoyer un émissaire à cet effet.» En soi, la démarche n&#8217;a rien d&#8217;exceptionnel. Pas mal de Camerounais ont fait l&#8217;objet de ce genre de sollicitations et ont dû à un moment donné ou à un autre se déterminer par rapport aux options du régime en place. Extrait de l&#8217;introduction</p>

Reliure

  • Broché

Auteur

Mongo Beti

État

  • Très bon état

Épaisseur

1.6

Longueur

19

Largeur

11

Nombre de pages

300

ISBN 10

2915129169

SBN 13

9782915129168

À propos du vendeur

logo du vendeur Livr'Ensemble
Vendu par
Livr'Ensemble
Rue du Grand Péril 108, 7090 Braine-le-Comte, Belgique

DANS LES MILIEUX LITTERAIRES, intellectuels et politiques africains, Mongo Beti (1932-2001) est entré dans l’histoire tant son écriture et ses opinions ont suscité et suscitent encore débats et controverses. Reconnu dès 1954 comme l’un des écrivains de langue française les plus importants, il fut cependant censuré à la fois en France et dans de nombreux pays africains pour ses dénonciations de toutes les formes de colonisation, du néocolonialisme, des dictatures et de la Françafrique. POLÉMISTE REDOUTABLE, pamphlétaire infatigable, romancier renommé et travailleur acharné, il fut pendant plus de 30 ans un écrivain exilé. Par crainte légitime des pièges et persécutions dont il pouvait être l’objet, il avait instauré une distance entre lui et quiconque cherchait à l’approcher, ce qui n’a pas facilité le travail des chercheurs autour de son oeuvre. «MONGO BETI PARLE», recueil de discussions et d’entretiens avec Ambroise Kom, est le testament d’un intellectuel hors norme qui, par son engagement total en faveur de la liberté en Afrique en général et au Cameroun en particulier, a inspiré plusieurs générations de leaders. C’est aussi et surtout un ouvrage de réflexions d’un libre penseur, avec ses ambiguïtés, ses paradoxes mais également son attachement viscéral à l’Afrique, au Cameroun et à son coin de pays natal. Ambroise Kom a enseigné les littératures africaines, africaines-américaines et caraïbes aux USA, Canada, France, Allemagne, Maroc et Cameroun. Il est actuellement professeur de littératures et titulaire, au Collège of The Holy Cross à Worcester, aux États-Unis, de la «Eleanor Howard O’Leary Chair in French and Francophone Studies». Il a dirigé plusieurs collectifs et publié des ouvrages sur Chester Himes, George Lamming et les enjeux culturels de la condition post-coloniale en Afrique. Extrait du livre : MONGO BETI est souvent interviewé, autant par les journalistes qui veulent le faire parler de ses prises de position politiques et de son militantisme que par les chercheurs désireux de percer certaines énigmes de son écriture. Le présent projet est né d’un autre type de préoccupation, celle de mieux appréhender l’itinéraire intellectuel de l’homme. En effet, lorsqu’on regarde le parcours des colonisés de la génération de Mongo Beti, on se rend compte que la plupart d’entre eux – y compris ceux qui furent militants dans leur jeunesse ou pendant leurs années d’études et leur séjour en métropole- se sont quelque peu rangés, soit en se faisant une place dans le système postcolonial africain, soit en s’accommodant de l’exil. Or Mongo Beti, bourgeois à bien des égards, comme il le reconnaît lui-même, aurait bien pu mener une paisible vie d’écrivain et de professeur agrégé dans la fonction publique française. Il aurait même pu devenir membre de la nomenklatura qui gère le Cameroun, surtout depuis le 6 novembre 1982, date depuis laquelle le pays est gouverné par un pouvoir qui ne cache pas ses tendances ethnicistes et met tout en oeuvre pour rallier à sa cause les élites des provinces du centre et du sud de la République. Dans les numéros 43 à 48 (janvier-février 1985 à novembre-décembre 1985) de Peuples Noirs – Peuples Africains, Mongo Beti explique longuement les clins d’oeil du régime Biya et écrit à ce propos : «Depuis l’arrivée de Paul Biya à la Présidence de la République du Cameroun, j’étais presque quotidiennement abordé par des gens se disant bien informés, des Beti catholiques notamment, qui m’annonçaient que le successeur d’Ahmadou Ahidjo désirait faire une ouverture dans ma direction, qu’il allait incessamment m’envoyer un émissaire à cet effet.» En soi, la démarche n’a rien d’exceptionnel. Pas mal de Camerounais ont fait l’objet de ce genre de sollicitations et ont dû à un moment donné ou à un autre se déterminer par rapport aux options du régime en place. Extrait de l’introduction

Description

<p>DANS LES MILIEUX LITTERAIRES, intellectuels et politiques africains, Mongo Beti (1932-2001) est entré dans l&#8217;histoire tant son écriture et ses opinions ont suscité et suscitent encore débats et controverses. Reconnu dès 1954 comme l&#8217;un des écrivains de langue française les plus importants, il fut cependant censuré à la fois en France et dans de nombreux pays africains pour ses dénonciations de toutes les formes de colonisation, du néocolonialisme, des dictatures et de la Françafrique. POLÉMISTE REDOUTABLE, pamphlétaire infatigable, romancier renommé et travailleur acharné, il fut pendant plus de 30 ans un écrivain exilé. Par crainte légitime des pièges et persécutions dont il pouvait être l&#8217;objet, il avait instauré une distance entre lui et quiconque cherchait à l&#8217;approcher, ce qui n&#8217;a pas facilité le travail des chercheurs autour de son oeuvre. «MONGO BETI PARLE», recueil de discussions et d&#8217;entretiens avec Ambroise Kom, est le testament d&#8217;un intellectuel hors norme qui, par son engagement total en faveur de la liberté en Afrique en général et au Cameroun en particulier, a inspiré plusieurs générations de leaders. C&#8217;est aussi et surtout un ouvrage de réflexions d&#8217;un libre penseur, avec ses ambiguïtés, ses paradoxes mais également son attachement viscéral à l&#8217;Afrique, au Cameroun et à son coin de pays natal. Ambroise Kom a enseigné les littératures africaines, africaines-américaines et caraïbes aux USA, Canada, France, Allemagne, Maroc et Cameroun. Il est actuellement professeur de littératures et titulaire, au Collège of The Holy Cross à Worcester, aux États-Unis, de la «Eleanor Howard O&#8217;Leary Chair in French and Francophone Studies». Il a dirigé plusieurs collectifs et publié des ouvrages sur Chester Himes, George Lamming et les enjeux culturels de la condition post-coloniale en Afrique. Extrait du livre : MONGO BETI est souvent interviewé, autant par les journalistes qui veulent le faire parler de ses prises de position politiques et de son militantisme que par les chercheurs désireux de percer certaines énigmes de son écriture. Le présent projet est né d&#8217;un autre type de préoccupation, celle de mieux appréhender l&#8217;itinéraire intellectuel de l&#8217;homme. En effet, lorsqu&#8217;on regarde le parcours des colonisés de la génération de Mongo Beti, on se rend compte que la plupart d&#8217;entre eux &#8211; y compris ceux qui furent militants dans leur jeunesse ou pendant leurs années d&#8217;études et leur séjour en métropole- se sont quelque peu rangés, soit en se faisant une place dans le système postcolonial africain, soit en s&#8217;accommodant de l&#8217;exil. Or Mongo Beti, bourgeois à bien des égards, comme il le reconnaît lui-même, aurait bien pu mener une paisible vie d&#8217;écrivain et de professeur agrégé dans la fonction publique française. Il aurait même pu devenir membre de la nomenklatura qui gère le Cameroun, surtout depuis le 6 novembre 1982, date depuis laquelle le pays est gouverné par un pouvoir qui ne cache pas ses tendances ethnicistes et met tout en oeuvre pour rallier à sa cause les élites des provinces du centre et du sud de la République. Dans les numéros 43 à 48 (janvier-février 1985 à novembre-décembre 1985) de Peuples Noirs &#8211; Peuples Africains, Mongo Beti explique longuement les clins d&#8217;oeil du régime Biya et écrit à ce propos : «Depuis l&#8217;arrivée de Paul Biya à la Présidence de la République du Cameroun, j&#8217;étais presque quotidiennement abordé par des gens se disant bien informés, des Beti catholiques notamment, qui m&#8217;annonçaient que le successeur d&#8217;Ahmadou Ahidjo désirait faire une ouverture dans ma direction, qu&#8217;il allait incessamment m&#8217;envoyer un émissaire à cet effet.» En soi, la démarche n&#8217;a rien d&#8217;exceptionnel. Pas mal de Camerounais ont fait l&#8217;objet de ce genre de sollicitations et ont dû à un moment donné ou à un autre se déterminer par rapport aux options du régime en place. Extrait de l&#8217;introduction</p>

Reliure

  • Broché

Auteur

Mongo Beti

État

  • Très bon état

Épaisseur

1.6

Longueur

19

Largeur

11

Nombre de pages

300

ISBN 10

2915129169

SBN 13

9782915129168

Méthode de livraison

Click and Collect
Livraison à domicile
Adresse de retrait du produit
Rue du Grand Péril 108, 7090 Braine-le-Comte, Belgique
Livr'Ensemble

Vous pourriez aussi aimer... Livr'Ensemble

Charlotte et le trésor des Templiers
Bande dessinée

Charlotte et le trésor des Templiers

8,99 €
Livr'Ensemble
Braine-le-Comte
Balthazar
Bande dessinée

Balthazar

12,50 €
Livr'Ensemble
Braine-le-Comte
Dessins Sportifs - Tome 2
Bande dessinée

Dessins Sportifs - Tome 2

7,50 €
Livr'Ensemble
Braine-le-Comte

Un prix juste et transparent

Les produits mis en vente sur cette plateforme ont été récupérés et remis en état par des entreprises d'économie sociale et circulaire.

En achetant ces produits, vous soutenez une activité localement inscrite qui met à l'emploi un maximum de personnes tout en diminuant la quantité de déchets produits par notre société.

Merci pour votre geste!

Domicile, Point Relais et Click & Collect entre 5 à 10 jours

Découvrez les boutiques autour de vous

Paiement sécurisé

Vos données sont protégées

Garantie

Tous les articles ont été vérifiés et sont garantis 1 an

Assistance

Mise en contact direct avec nos vendeurs