<p>Les Goolrick étaient des princes. Et tout le monde voulait leur ressembler. C&#8217;étaient les années 1950, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées, elles portaient des robes de taffetas ou de soie, des gants et des chapeaux, et elles avaient de l&#8217;esprit. Les hommes préparaient des cocktails, des Gimlet, des Manhattan, des Gibson, des Singapore Sling, c&#8217;était la seule chose qu&#8217;ils prenaient au sérieux. Dans cette petite ville de Virginie, on avait vraiment de la classe, d&#8217;ailleurs on trouvait son style en lisant le New Yorker. Chez les Goolrick, il y avait trois enfants, tous brillants. Et une seule loi : on ne parle jamais à l&#8217;extérieur de ce qui se passe à la maison. À la maison, il y avait des secrets. Les Goolrick étaient féroces. ?Robert Goolrick vit dans une petite ville Virginie avec ses deux chiens Preacher et Judge. Son roman Une femme simple et honnête, N°1 sur la liste du New York Times, fera prochainement l&#8217;objet d&#8217;une adaptation cinématographique. Féroces a reçu en France un accueil prodigieux de la part des critiques, des libraires et des lecteurs. Arrive un vagabond a reçu le Grand Prix des lectrices de ELLE 2013 dans la catégorie « Romans ». Retrouvez l&#8217;auteur sur http://robertgoolrick.com/</p>