À propos du vendeur
Prison de Yopougon, dans la banlieue d’Abidjan. Il a soixante et onze ans et, victime collatérale de règlements de comptes au sommet de l’Etat, est accusé d’avoir détourné plusieurs milliards de francs CFA. Rien que ça ! En juillet 1984, Michel Field, encore prof de philo et déjà journaliste, débarque à Abidjan avec une seule idée en tête : obtenir une audience de Félix Houphouët-Boigny, le vieux président ivoirien, pour plaider la cause de son père et, surtout, pour qu’une date de procès soit enfin fixée. Mais nous sommes en Afrique. Rien n’est simple. Première surprise : alors qu’il s’attendait à retrouver son père anéanti, l’auteur le découvre devenu le précieux adjoint du directeur. A la satisfaction générale, Papa Field organise, modernise et régente le plus grand pénitencier de Côte d’Ivoire, quand il ne règle pas les conflits au pied d’un flamboyant dans la cour de la prison. Ce qui ne l’empêche pas, chaque soir, de retrouver sa cellule, qu’il partage avec cinq autres détenus. Il n’empêche. Si rien n’avance, il est décidé à se faire la belle : il a soigneusement préparé son évasion, ce qui, à son âge, n’est pas très raisonnable. Les jours passent et aucun rendez-vous n’est fixé. Inquiet et découragé, Michel Field doit repartir pour Paris quand, au matin du dernier jour, le téléphone sonne. Le Président va le recevoir. Commence alors la plus folle des journées… Ce livre est le roman d’une aventure inimaginable. Il est un hommage d’un fils à son père. Mais il est surtout un hymne à cette Afrique sensuelle, généreuse et hypnotique dont la morsure a marqué Michel Field pour la vie. ” Le vieux Blanc d’Abidjan “, c’est mon père. À soixante-dix ans, il croupit depuis plus d’un an dans la prison de Yopougon en attente de son procès. Et quel procès ! Celui des ” milliards ” qu’il est accusé d’avoir détournés, victime collatérale de règlements de comptes au plus haut niveau. Ce livre est le roman d’une folle journée où, réveillé à l’aube, j’obtiens l’audience tant espérée avec le président Félix Houphouët-Boigny pour que soit enfin fixée la date d’un procès. Mais au-delà de situations toutes plus cocasses les unes que les autres, où le rire le dispute aux larmes, ce livre est aussi un hymne à cette Afrique sensuelle et généreuse, fantasque et hypnotique qui a marqué à vie le jeune homme que j’étais. Michel Field C’est la première fois que Michel Field dévoile publiquement cet épisode, tout aussi éprouvant que rocambolesque, de son existence. Il le fait avec beaucoup de talent, d’humour, et d’émotion.
Description
<p>Prison de Yopougon, dans la banlieue d’Abidjan. Il a soixante et onze ans et, victime collatérale de règlements de comptes au sommet de l’Etat, est accusé d’avoir détourné plusieurs milliards de francs CFA. Rien que ça ! En juillet 1984, Michel Field, encore prof de philo et déjà journaliste, débarque à Abidjan avec une seule idée en tête : obtenir une audience de Félix Houphouët-Boigny, le vieux président ivoirien, pour plaider la cause de son père et, surtout, pour qu’une date de procès soit enfin fixée. Mais nous sommes en Afrique. Rien n’est simple. Première surprise : alors qu’il s’attendait à retrouver son père anéanti, l’auteur le découvre devenu le précieux adjoint du directeur. A la satisfaction générale, Papa Field organise, modernise et régente le plus grand pénitencier de Côte d’Ivoire, quand il ne règle pas les conflits au pied d’un flamboyant dans la cour de la prison. Ce qui ne l’empêche pas, chaque soir, de retrouver sa cellule, qu’il partage avec cinq autres détenus. Il n’empêche. Si rien n’avance, il est décidé à se faire la belle : il a soigneusement préparé son évasion, ce qui, à son âge, n’est pas très raisonnable. Les jours passent et aucun rendez-vous n’est fixé. Inquiet et découragé, Michel Field doit repartir pour Paris quand, au matin du dernier jour, le téléphone sonne. Le Président va le recevoir. Commence alors la plus folle des journées… Ce livre est le roman d’une aventure inimaginable. Il est un hommage d’un fils à son père. Mais il est surtout un hymne à cette Afrique sensuelle, généreuse et hypnotique dont la morsure a marqué Michel Field pour la vie. ” Le vieux Blanc d’Abidjan “, c’est mon père. À soixante-dix ans, il croupit depuis plus d’un an dans la prison de Yopougon en attente de son procès. Et quel procès ! Celui des ” milliards ” qu’il est accusé d’avoir détournés, victime collatérale de règlements de comptes au plus haut niveau. Ce livre est le roman d’une folle journée où, réveillé à l’aube, j’obtiens l’audience tant espérée avec le président Félix Houphouët-Boigny pour que soit enfin fixée la date d’un procès. Mais au-delà de situations toutes plus cocasses les unes que les autres, où le rire le dispute aux larmes, ce livre est aussi un hymne à cette Afrique sensuelle et généreuse, fantasque et hypnotique qui a marqué à vie le jeune homme que j’étais. Michel Field C’est la première fois que Michel Field dévoile publiquement cet épisode, tout aussi éprouvant que rocambolesque, de son existence. Il le fait avec beaucoup de talent, d’humour, et d’émotion.</p>
Reliure
- Broché
Auteur
Michel FIELDÉtat
- Très bon état
Épaisseur
1.4Longueur
20.6Largeur
13.31Nombre de pages
144ISBN 10
2260024017SBN 13
9782260024019Méthode de livraison
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