À propos du vendeur
A la naissance, le bébé ne fait qu’un avec sa mère. C’est le temps de la fusion, indispensable, où il puise assurance et force. Mais il faut grandir et, pour cela, se séparer, prendre de la distance. Le développement de l’enfant apparaît en fait comme une suite de séparations : séparation du ventre maternel, du sein, d’un morceau de soi-même lors de l’apprentissage de la propreté… Il faut aussi se séparer d’une nounou ou d’une institutrice, d’une maison, d’un jouet, d’un animal familier ou d’un ami, d’un proche. Chaque fois, l’enfant doit se séparer d’un monde pour pouvoir en conquérir un nouveau. Toute séparation est une épreuve dont il sort grandi et plus humain, une épreuve à travers laquelle il apprend qu’il est impossible de gagner si l’on n’accepte pas de perdre. Le métier des parents consiste à lui permettre de se détacher d’eux afin qu’il puisse conquérir son autonomie et sa liberté. Les histoires d’enfants, d’adolescents mais aussi d’adultes racontées ici montrent les différents aspects des séparations et les questions qu’elles suscitent. Peut-on se séparer sans peine ? Pourquoi la séparation fait-elle naître en nous un sentiment d’abandon ? Qu’est-ce que le travail de deuil et est-il jamais terminé ? Quelles différences entre rupture et séparation ? A quoi servent les souvenirs ? L’addiction signe-t-elle une incapacité à se séparer ? Sommes-nous vraiment nostalgiques de la fusion première avec notre mère ? Le Pr Marcel Rufo répond avec la chaleur et l’humanité qu’on lui connaît, et une grande empathie pour nos fragilités, nous tendant ainsi un miroir où chacun retrouvera ses interrogations, ses doutes, ses appréhensions face à la séparation. Avec, en filigrane, ce constat : on ne peut vivre sans lien mais, dès lors qu’il devient trop exclusif, ce lien menace de nous étouffer. Il faut donc pouvoir le desserrer, se détacher afin de trouver la juste proximité entre les autres et soi. Si on ne peut pas vivre sans lien, il est important d’apprendre à se séparer. Aimer son enfant, c’est l’aider à se séparer de nous pour lui permettre de s’affirmer en tant qu’être autonome : derrière la question de l’autonomie, c’est celle de la liberté fondamentale de l’individu qui se joue. Une réflexion menée par un pédopsychiatre de talent.
Description
<p>A la naissance, le bébé ne fait qu’un avec sa mère. C’est le temps de la fusion, indispensable, où il puise assurance et force. Mais il faut grandir et, pour cela, se séparer, prendre de la distance. Le développement de l’enfant apparaît en fait comme une suite de séparations : séparation du ventre maternel, du sein, d’un morceau de soi-même lors de l’apprentissage de la propreté… Il faut aussi se séparer d’une nounou ou d’une institutrice, d’une maison, d’un jouet, d’un animal familier ou d’un ami, d’un proche. Chaque fois, l’enfant doit se séparer d’un monde pour pouvoir en conquérir un nouveau. Toute séparation est une épreuve dont il sort grandi et plus humain, une épreuve à travers laquelle il apprend qu’il est impossible de gagner si l’on n’accepte pas de perdre. Le métier des parents consiste à lui permettre de se détacher d’eux afin qu’il puisse conquérir son autonomie et sa liberté. Les histoires d’enfants, d’adolescents mais aussi d’adultes racontées ici montrent les différents aspects des séparations et les questions qu’elles suscitent. Peut-on se séparer sans peine ? Pourquoi la séparation fait-elle naître en nous un sentiment d’abandon ? Qu’est-ce que le travail de deuil et est-il jamais terminé ? Quelles différences entre rupture et séparation ? A quoi servent les souvenirs ? L’addiction signe-t-elle une incapacité à se séparer ? Sommes-nous vraiment nostalgiques de la fusion première avec notre mère ? Le Pr Marcel Rufo répond avec la chaleur et l’humanité qu’on lui connaît, et une grande empathie pour nos fragilités, nous tendant ainsi un miroir où chacun retrouvera ses interrogations, ses doutes, ses appréhensions face à la séparation. Avec, en filigrane, ce constat : on ne peut vivre sans lien mais, dès lors qu’il devient trop exclusif, ce lien menace de nous étouffer. Il faut donc pouvoir le desserrer, se détacher afin de trouver la juste proximité entre les autres et soi. Si on ne peut pas vivre sans lien, il est important d’apprendre à se séparer. Aimer son enfant, c’est l’aider à se séparer de nous pour lui permettre de s’affirmer en tant qu’être autonome : derrière la question de l’autonomie, c’est celle de la liberté fondamentale de l’individu qui se joue. Une réflexion menée par un pédopsychiatre de talent.</p>
Reliure
- Broché
Auteur
Marcel RufoÉtat
- Très bon état
Épaisseur
2.31Longueur
20.7Largeur
14.2Nombre de pages
264ISBN 10
2843373131SBN 13
9782843373138Méthode de livraison
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