À propos du vendeur
Caleb Carr a fait sensation dans le domaine de la littérature policière avec “L’Aliéniste” et “L’Ange des ténèbres”. II récidive aujourd’hui, mais cette fois dans le champ de l’anticipation, avec un roman qui se passe en 2024 sur une Terre où les effets de la mondialisation et de la course effrénée au profit se font durement sentir : il n’y a plus un seul poisson dans les océans qui sont devenus de gigantesques dépotoirs. Cette mondialisation de l’économie s’est accompagnée d’une mainmise totale des grands groupes sur l’information (“L’information n’est pas la connaissance”, martèle Caleb Carr), les médias et bien sûr la Toile. Cette mainmise n’aboutit pas seulement à une information partiale et partielle ; elle a facilité le recours au mensonge, à l’intoxication, au bourrage de crâne généralisé … “Le Tueur de temps” est une charge politique d’une grande férocité contre les “errements” du libéralisme, d’une radicalité qui étonne de la part d’un auteur américain. Le roman peut également être qualifié de vernien tant par le parcours de l’étonnant vaisseau à bord duquel le narrateur fait un voyage proprement extraordinaire que par la personnalité de Malcolm Tresalban qui ressemble à un mélange de capitaine Nemo et de Robur le Conquérant, engagé dans un combat sans merci, aux conséquences parfois douloureuses, mais qu’il finira peut-être – comme le laisse entendre le dernier chapitre – par gagner en rendant “moins fou” notre monde “perturbé”. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître ! Nous sommes en 2024. L’avenir est là, l’âge de l’informatique est à son apogée. Le Net règne sur le monde, rien ne doit s’opposer à la circulation de l’information. Mais cette information est-elle encore crédible ? Vera Price, veuve d’un expert en effets spéciaux, remet un disque à Gideon Wolfe montrant les images familières du meurtre de la présidente des Etats-Unis, commis cinq ans plus tôt à Chicago. Mais dans la foule, au lieu du visage mille fois vu de l’assassin, Wolfe découvre les traits d’un inconnu. L’image accusatrice diffusée dans le monde entier n’était qu’un faux. L’enquête de Wolfe le conduira à Malcom Tressalian, génie infirme et solitaire. Respectant les lois du genre, Caleb Carr, auteur de L’Alièniste, opère une incursion dans le monde de la science-fiction et montre la même virtuosité que dans son exploration du passé. 2024. Alors que le tentaculaire réseau mondial offre toujours davantage d’informations, l’ordre international est au bord de l’explosion… La présidente américaine a été assassinée et une photo du meurtrier diffusée sur Internet accuse formellement l’Afghanistan. Mais alors que les États-Unis ont lancé une violente guerre contre le régime de Kaboul, il se pourrait que la photo soit en réalité un montage… Pour Gideon Wolfe, professeur en psychologie criminelle, une personne aussi démente que géniale a pris le contrôle de la Toile mondiale et cherche à plonger le monde dans le chaos. Sa traque le conduira jusqu’à Malcolm Tressalian. Nouveau capitaine Nemo, celui-ci est prêt à tout pour imposer une nouvelle société : falsifier l’histoire ou, à défaut, tuer le temps…
Description
<p>Caleb Carr a fait sensation dans le domaine de la littérature policière avec “L’Aliéniste” et “L’Ange des ténèbres”. II récidive aujourd’hui, mais cette fois dans le champ de l’anticipation, avec un roman qui se passe en 2024 sur une Terre où les effets de la mondialisation et de la course effrénée au profit se font durement sentir : il n’y a plus un seul poisson dans les océans qui sont devenus de gigantesques dépotoirs. Cette mondialisation de l’économie s’est accompagnée d’une mainmise totale des grands groupes sur l’information (“L’information n’est pas la connaissance”, martèle Caleb Carr), les médias et bien sûr la Toile. Cette mainmise n’aboutit pas seulement à une information partiale et partielle ; elle a facilité le recours au mensonge, à l’intoxication, au bourrage de crâne généralisé … “Le Tueur de temps” est une charge politique d’une grande férocité contre les “errements” du libéralisme, d’une radicalité qui étonne de la part d’un auteur américain. Le roman peut également être qualifié de vernien tant par le parcours de l’étonnant vaisseau à bord duquel le narrateur fait un voyage proprement extraordinaire que par la personnalité de Malcolm Tresalban qui ressemble à un mélange de capitaine Nemo et de Robur le Conquérant, engagé dans un combat sans merci, aux conséquences parfois douloureuses, mais qu’il finira peut-être – comme le laisse entendre le dernier chapitre – par gagner en rendant “moins fou” notre monde “perturbé”. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître ! Nous sommes en 2024. L’avenir est là, l’âge de l’informatique est à son apogée. Le Net règne sur le monde, rien ne doit s’opposer à la circulation de l’information. Mais cette information est-elle encore crédible ? Vera Price, veuve d’un expert en effets spéciaux, remet un disque à Gideon Wolfe montrant les images familières du meurtre de la présidente des Etats-Unis, commis cinq ans plus tôt à Chicago. Mais dans la foule, au lieu du visage mille fois vu de l’assassin, Wolfe découvre les traits d’un inconnu. L’image accusatrice diffusée dans le monde entier n’était qu’un faux. L’enquête de Wolfe le conduira à Malcom Tressalian, génie infirme et solitaire. Respectant les lois du genre, Caleb Carr, auteur de L’Alièniste, opère une incursion dans le monde de la science-fiction et montre la même virtuosité que dans son exploration du passé. 2024. Alors que le tentaculaire réseau mondial offre toujours davantage d’informations, l’ordre international est au bord de l’explosion… La présidente américaine a été assassinée et une photo du meurtrier diffusée sur Internet accuse formellement l’Afghanistan. Mais alors que les États-Unis ont lancé une violente guerre contre le régime de Kaboul, il se pourrait que la photo soit en réalité un montage… Pour Gideon Wolfe, professeur en psychologie criminelle, une personne aussi démente que géniale a pris le contrôle de la Toile mondiale et cherche à plonger le monde dans le chaos. Sa traque le conduira jusqu’à Malcolm Tressalian. Nouveau capitaine Nemo, celui-ci est prêt à tout pour imposer une nouvelle société : falsifier l’histoire ou, à défaut, tuer le temps…</p>
Reliure
- Broché
Auteur
Caleb CarrÉtat
- Très bon état
Épaisseur
1.6Longueur
17.81Largeur
11.1Nombre de pages
318ISBN 10
2266129228SBN 13
9782266129220Méthode de livraison
Vous pourriez aussi aimer... Livr'Ensemble
Un prix juste et transparent
Les produits mis en vente sur cette plateforme ont été récupérés et remis en état par des entreprises d'économie sociale et circulaire.
En achetant ces produits, vous soutenez une activité localement inscrite qui met à l'emploi un maximum de personnes tout en diminuant la quantité de déchets produits par notre société.
Merci pour votre geste!
Domicile, Point Relais et Click & Collect entre 5 à 10 jours
Découvrez les boutiques autour de vous
Paiement sécurisé
Vos données sont protégées
Garantie
Tous les articles ont été vérifiés et sont garantis 1 an
Assistance
Mise en contact direct avec nos vendeurs