À propos du vendeur
” Maman n’aurait pas été plus mal soignée si elle avait été une vieille Africaine habitant le fin fond du Mali. Non, j’exagère ! Au fin fond du Mali on prend mieux en charge les ” dingueries ” des ancêtres. ” Maman a donc été soignée aussi mal que possible, compte tenu des moyens actuels… Aujourd’hui encore je ne suis pas sûre que le diagnostic ait été médicalement établi. Je ne crois pas même que maman ait été jamais en consultation chez un neuropsychiatre. Mais tout le monde (papa, nous les trois filles, le médecin de famille) s’accorde sur le terme de la maladie d’Alzheimer… Va pour Alzheimer !” Dans la famille d’Isabelle, quand la démence de la mère se profile, ce sont les trois filles qui deviennent folles, d’exaspération et d’impuissance ! Folles de rire aussi. A-t-on idée ! Car les trois sœurs sont solidaires, dépendantes et concurrentes. Les trois sont mères, sans compagnons. Les trois socialement arrivées, notamment Isabelle, conseillère dans la communication politique. Les trois férocement jalouses, depuis l’enfance. Pas d’accord sur le diagnostic, le traitement, les mesures à prendre. Mais brusquement réunies par l’émotion quand la mère ne les reconnaît plus, par la peur, l’humour, le fou rire. De l’art de gérer la démence, dans une famille ordinaire de névrosés ? Pour prendre ses distances avec la fin inéluctable et se rassurer sur son propre avenir, l’héroïne décide de tenir la chronique de sa famille confrontée à la maladie de la mère. ” Il faut que j’écrive un livre impossible, sans queue ni tête, et sans histoire… Un livre dont je n’imagine pour l’instant que la fin : ” Elle se mit à tout oublier, et elle vécut gâteuse, très longtemps… “” Son livre est inénarrable de drôlerie, de tendresse et de sensibilité. Tellement vrai… Elle ne sait plus ce qu’est un verre d’eau, appelle sa fille “maman” et range son dentier sur le paillasson de l’entrée. Elle, c’est la mère de Françoise Laborde, rédactrice en chef à France 2, présentatrice suppléante du 20 Heures. “Pourquoi ma mère me rend folle” est le récit à peine romancé, de la maladie d’Alzheimer de sa maman. Déprimant ? Pas vraiment, car, si le propos est grave, le ton est tendre et pétillant. Ramsay. 2002. In-8. Broché. Etat d’usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 251 pages.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Description
<p>” Maman n’aurait pas été plus mal soignée si elle avait été une vieille Africaine habitant le fin fond du Mali. Non, j’exagère ! Au fin fond du Mali on prend mieux en charge les ” dingueries ” des ancêtres. ” Maman a donc été soignée aussi mal que possible, compte tenu des moyens actuels… Aujourd’hui encore je ne suis pas sûre que le diagnostic ait été médicalement établi. Je ne crois pas même que maman ait été jamais en consultation chez un neuropsychiatre. Mais tout le monde (papa, nous les trois filles, le médecin de famille) s’accorde sur le terme de la maladie d’Alzheimer… Va pour Alzheimer !” Dans la famille d’Isabelle, quand la démence de la mère se profile, ce sont les trois filles qui deviennent folles, d’exaspération et d’impuissance ! Folles de rire aussi. A-t-on idée ! Car les trois sœurs sont solidaires, dépendantes et concurrentes. Les trois sont mères, sans compagnons. Les trois socialement arrivées, notamment Isabelle, conseillère dans la communication politique. Les trois férocement jalouses, depuis l’enfance. Pas d’accord sur le diagnostic, le traitement, les mesures à prendre. Mais brusquement réunies par l’émotion quand la mère ne les reconnaît plus, par la peur, l’humour, le fou rire. De l’art de gérer la démence, dans une famille ordinaire de névrosés ? Pour prendre ses distances avec la fin inéluctable et se rassurer sur son propre avenir, l’héroïne décide de tenir la chronique de sa famille confrontée à la maladie de la mère. ” Il faut que j’écrive un livre impossible, sans queue ni tête, et sans histoire… Un livre dont je n’imagine pour l’instant que la fin : ” Elle se mit à tout oublier, et elle vécut gâteuse, très longtemps… “” Son livre est inénarrable de drôlerie, de tendresse et de sensibilité. Tellement vrai… Elle ne sait plus ce qu’est un verre d’eau, appelle sa fille “maman” et range son dentier sur le paillasson de l’entrée. Elle, c’est la mère de Françoise Laborde, rédactrice en chef à France 2, présentatrice suppléante du 20 Heures. “Pourquoi ma mère me rend folle” est le récit à peine romancé, de la maladie d’Alzheimer de sa maman. Déprimant ? Pas vraiment, car, si le propos est grave, le ton est tendre et pétillant. Ramsay. 2002. In-8. Broché. Etat d’usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 251 pages.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires</p>
Reliure
- Broché
Auteur
Françoise LabordeÉtat
- Très bon état
Épaisseur
2.11Longueur
20.5Largeur
14Nombre de pages
220ISBN 10
2841146006SBN 13
9782841146000Méthode de livraison
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