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” C’était en 43 – puisqu’il faut bien commencer par quelque chose dans la matinée ou dans l’après-midi, par un beau vendredi d’avril. Mon père, Jens Ole Jepsen, responsable du poste avancé de Rugbüll, le dernier poste de police à l’extrême bord du Schleswig-Holstein, s’apprêtait à se rendre en service commandé à Bleekenwarf pour remettre au peintre Max Ludwig Nansen, que tout le monde chez nous appelait et n’a pas cessé d’appeler le peintre, une interdiction de peindre décidée par Berlin. Posément, mon père rassembla ses affaires – la pèlerine, les jumelles, le ceinturon, la lampe de poche – puis, retardant intentionnellement l’heure du départ, s’assit à son bureau pour y faire je ne sais trop quoi. Et alors que je l’attendais déjà, immobile et bien emmitouflé, il déboutonnait et reboutonnait son uniforme, jetait de temps à autre un coup d’œil à cette journée de printemps ratée et prêtait l’oreille au vent. ” Observateur attentif aux lois morales et politiques, aux impératifs de la vie en société, Siegfried Lenz décrit avec sympathie le peintre expressionniste Max Ludwig Nansen, victime des lois nazies sur “l’art décadent, l’art dégénéré”.Marcel SchneiderLenz voit l’époque comme un capitaine du dix-huitième admirait les batailles: à la longue vue. Le nazisme devient une mythologie, comme la guerre de Troie chez Giraudoux.Jacques-Pierre AmetteUn remarquable roman, d’une beauté et d’une force sans pareille dans la littérature d’outre-Rhin de ces vingt dernières années.Georges Conchon
Description
<p>” C’était en 43 – puisqu’il faut bien commencer par quelque chose dans la matinée ou dans l’après-midi, par un beau vendredi d’avril. Mon père, Jens Ole Jepsen, responsable du poste avancé de Rugbüll, le dernier poste de police à l’extrême bord du Schleswig-Holstein, s’apprêtait à se rendre en service commandé à Bleekenwarf pour remettre au peintre Max Ludwig Nansen, que tout le monde chez nous appelait et n’a pas cessé d’appeler le peintre, une interdiction de peindre décidée par Berlin. Posément, mon père rassembla ses affaires – la pèlerine, les jumelles, le ceinturon, la lampe de poche – puis, retardant intentionnellement l’heure du départ, s’assit à son bureau pour y faire je ne sais trop quoi. Et alors que je l’attendais déjà, immobile et bien emmitouflé, il déboutonnait et reboutonnait son uniforme, jetait de temps à autre un coup d’œil à cette journée de printemps ratée et prêtait l’oreille au vent. ” Observateur attentif aux lois morales et politiques, aux impératifs de la vie en société, Siegfried Lenz décrit avec sympathie le peintre expressionniste Max Ludwig Nansen, victime des lois nazies sur “l’art décadent, l’art dégénéré”.Marcel SchneiderLenz voit l’époque comme un capitaine du dix-huitième admirait les batailles: à la longue vue. Le nazisme devient une mythologie, comme la guerre de Troie chez Giraudoux.Jacques-Pierre AmetteUn remarquable roman, d’une beauté et d’une force sans pareille dans la littérature d’outre-Rhin de ces vingt dernières années.Georges Conchon</p>
Reliure
- Broché
Auteur
Siegfried LenzÉtat
- Très bon état
Épaisseur
2.79Longueur
21.49Largeur
13.49Nombre de pages
468ISBN 10
2221094603SBN 13
9782221094600Méthode de livraison
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